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Incendie du centre d'hébergement pour SDF à Paris : Claude Goasguen a eu "un comportement pyromane"

Ian Brossat a expliqué sur franceinfo que le centre du 16e arrondissement de Paris incendié lundi 17 octobre "est un centre pour les sans-abri qui va accueillir des familles qui dorment aujourd'hui dehors". L'adjoint à la maire de Paris en charge du Logement pointe aussi du doigt le député-maire Les Républicains Claude Goasguen.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/10/2016 09:01

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Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du Logement en 2014 (JOEL SAGET / AFP)

Le centre d'hébergement pour les sans-abri ouvrira bien début novembre dans le 16e arrondissement de Paris, malgré l'incendie volontaire du lundi 17 octobre. L'opposition contre ce centre est très forte du côté des riverains, comme du côté de certains élus. "Il y a depuis longtemps un climat d'hostilité à l'égard de ce centre et le député-maire du 16e arrondissement a chauffé à blanc une partie de la population locale", a estimé mardi 18 octobre sur franceinfo Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du Logement.

Incendie du centre pour SDF : Ian Brossat dénonce "le comportement pyromane" du maire du 16ème arrdt de Paris https://t.co/5oLLcVgXpX
— franceinfo (@franceinfo) 18 octobre 2016

Pour lui, le député-maire Les Républicains Claude Goasguen a eu "un comportement pyromane parce que lorsqu'un maire d'arrondissement distribue des milliers d'exemplaires avec des visuels de barbelés et un titre qui dit 'On ne veut pas de nouveau Sangatte dans le 16e arrondissement', évidemment que cela a un certain nombre de conséquences." Claude Goasguen a condamné cet incendie qui a choqué de nombreux riverains.

Ian Brossat a insisté sur le fait que "c'est un centre pour les sans-abri, qui va accueillir des familles qui dorment aujourd'hui dehors, faute de solutions d'hébergement. Dans un pays civilisé comme le nôtre, cela devrait être plutôt consensuel de permettre à des gens d'avoir un toit sur la tête et de vivre normalement."

Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du Logement : "Dans un pays civilisé comme le nôtre, cela devrait être plutôt consensuel de permettre à des gens d'avoir un toit sur la tête et de vivre normalement"