Incendie dans le Var : "Le vent se lève, on craint les heures chaudes de la journée", s'inquiètent les pompiers
"Dans la nuit, on avait des rafales de 80 km/h, ce qui pousse le feu à une vitesse de 5 km. C'est une vitesse qu'on a très peu enregistrée", explique l'officier de communication du Sdis du Var, Carlo Zaglia.
"Le vent se lève, on craint les heures chaudes de la journée", s'inquiète l'officier de communication du Sdis du Var, Carlo Zaglia, contacté mardi à la mi-journée par franceinfo, alors qu'un incendie a ravagé 6 000 hectares de végétation dans le massif des Maures depuis lundi après-midi.
"On aura de nouveau ce vent d'Est qui va se lever, peut-être même un vent du Sud qui va pousser le feu et une chaleur très importante. Ce vent, c'est la grande hantise des sapeurs-pompiers. Dans la nuit, on avait des rafales de 80 km/h, ce qui pousse le feu à une vitesse de 5 km, donc une propagation extrêmement rapide. C'est une vitesse qu'on a très peu enregistrée", explique-t-il.
>> Suivez en direct la situation dans le Var où des feux ravagent le massif des Maures.
Pour Carlo Zaglia, "les ingrédients du cocktail explosif étaient présents et ça n'a pas loupé".
"On a des conditions qui sont assez terribles."
Carlo Zaglia du SDIS83à franceinfo
"Depuis 45 jours, il n'a plu qu'une seule journée, mercredi dernier, donc on peut imaginer ce massif naturel des Maures complètement desséché. Et, Météo France l'avait annoncé, il y a eu un vent très fort lundi et mardi", détaille le sapeur-pompier.
Côté bilan, "on est actuellement sur une surface de 6 000 hectares qui ont été parcourus par les flammes. (…) On a une vingtaine de personnes qui ont été légèrement blessées, incommodées par les fumées, mais ce sont 7 000 personnes qui ont été évacuées par nos collègues des forces de gendarmerie. Il y a une quinzaine de campings qui ont été évacués à peu près, essentiellement au bord du golfe." "On a des maisons qui ont été touchées, mais je ne peux pas encore vous donner de chiffre sur le nombre de maisons qui ont été touchées ou détruites par les flammes", précise-t-il encore.
800 pompiers sont mobilisés, indique Carlo Zaglia, 180 camions sont engagés pour lutter contre les flammes, et une quinzaine d'engins volants, dont des Canadair, des hélicoptères bombardiers d'eau. En ce moment, cinq appareils survolent la zone. Les routes sont fermées à la circulation, pour la sécurité des gens.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter