Incendies : des conditions à haut risque

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Article rédigé par franceinfo - Édité par l'agence 6médias
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Le risque d’incendie est très élevé dans le sud-est de la France. Sept départements ont été placés en vigilance orange et un en vigilance rouge pour le dimanche 3 août. Dans l’Hérault, des patrouilles communales se sont formées pour faire de la prévention.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Dans un pick-up orange, ils sont le maillon le plus local de la prévention incendie. Des bénévoles formés par les pompiers, sentinelles de nos forêts communales, prêts à contenir le moindre départ de feu qu'ils croiseraient sur leur chemin. "On dispose d'une lance à incendie qui nous permet d'asperger avec une citerne de 600 litres d'eau, équipement individuel, casque, des sangles, trousse à pharmacie", a énuméré Bertrand Beauchard, bénévole au CCFF Jacou. Ils ont tout le nécessaire pour intervenir sur des petits départs de feu, mais leur mission ne s'arrête pas là.

"On se balade aussi dans la ville, ne serait-ce que pour que les gens voient qu'on est là. Et si justement, comme pour le feu qui a pris le mois dernier, c'est un motard qui a vu notre camion et qui est venu nous avertir qu'il y avait un départ de feu. Donc d'être visible dans les endroits où il y a du monde, c'est aussi intéressant", a expliqué un autre bénévole.

Des sapeurs-pompiers en renfort

Des signalements de terrain qui arrivent ensuite dans une salle de conduite opérationnelle des pompiers. C'est d'ici que partent toutes les décisions d'intervention. Pendant une journée à risque, ils ont les yeux rivés sur des cartes, notamment sur les zones en rouge, c'est là que le risque est le plus sévère. "Notre niveau de mobilisation est de 3 sur 4, c'est-à-dire qu'on n'est pas encore au maximum, mais on a quand même déjà mobilisé beaucoup de monde. Et donc, en plus des 600 sapeurs-pompiers qui sont de garde ou d'astreinte tous les jours sur les 73 centres de secours du département, nous avons aujourd'hui environ 150 sapeurs-pompiers qui vont être répartis sur le terrain dans des groupes d'intervention et dans des modules de commandement et qui sont prêts à être envoyés", a expliqué le colonel Éric Vial, directeur départementale adjoint du SDIS 34.

Dans une caserne, après un cours et des briefs, les soldats du feu vérifient point par point que tout fonctionne. Rien n'est laissé au hasard. "L'idée, c'est de ne pas se retrouver en situation d'incendie important, avec un organe de sécurité qui ne fonctionne pas, qu'on n'aurait pas contrôlé le matin, qu'on n'aurait pas vérifié, qui serait dangereux pour nous", a détaillé un pompier. De la plus petite patrouille au gros groupe d'intervention de pompiers, sur les week-ends à risque, la surveillance incendie est maximale.

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