Incendies : les Bouches-du-Rhône en alerte rouge

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par franceinfo - A. Crouts, P. Vaireaux, N. Thévenot, France 3 Provence - Édité par l'agence 6médias
France Télévisions

La plupart des massifs forestiers des Bouches-du-Rhône étaient interdits d’accès, dimanche 3 août. Le département était en alerte rouge pour risque d’incendies.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Pour des touristes italiens, il n'y aura pas de promenade dans les Calanques, dimanche 3 août. Le parc est fermé comme 15 autres massifs des Bouches-du-Rhône pour des risques d'incendies. Une décision que les visiteurs comprennent. "S'il y a des vents et qu'il y a des risques d'incendie, je crois que c'est bien de prendre des précautions", a affirmé un visiteur. "On n'était pas du tout informées. D'habitude, c'est tout le temps ouvert, donc on ne savait pas. C'est la première fois que ça m'arrive et c'est quand même assez inquiétant", a expliqué une visiteuse. "S'il y a des risques, bien sûr, d'incendie, ne prenons pas de risques, soyons prudents", a ajouté une autre touriste.

Certains arrivent tout de même à contourner les règles, comme un couple, levé très tôt. Ils échappent pour cette fois à une amende de 135 euros. Mais un riverain un peu plus loin n'a pas eu cette chance. "Ce qu'on vient de rencontrer est plutôt assez caractéristique avec des locaux, des riverains qui habitent juste à côté et qui bravent quand même l'interdit et souhaitent quand même aller faire leurs séances de sport, de jogging ou de VTT ou la promenade du chien. C'est malheureusement quelque chose qu'on rencontre quand même assez fréquemment", a expliqué un coordinateur de la police et des risques au parc national des Calanques.

Une vigilance accrue

De la prévention et une vigilance accrue pour éviter tout départ de feu. Il y a trois semaines, 700 hectares ont brûlé près des Pennes-Mirabeau, plusieurs dizaines de maisons ont été détruites. Une situation que les habitants peinent toujours à comprendre. Certains ont décidé de porter plainte contre X. Quels ordres ont été donnés ? À quelle heure ? Pourquoi ? Quand sont partis les Canadairs ? Le préfet a en partie répondu. Il y a eu un énorme manquement. On ne sait pas à quel niveau. C'est ce qu'on va, avec le collectif, essayer de chercher", a affirmé un sinistré de l'incendie. Le mistral souffle encore dimanche, 900 sapeurs-pompiers restent toujours mobilisés.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.