"J'ai eu très peur", la maire de Thodure en Isère porte plainte après une violente agression verbale

L'agression qui s'est déroulée jeudi et rapportée par Carole Fauchon a duré une vingtaine de minutes avant que les forces de l'ordre n'arrive sur les lieux.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Isère
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Carole Fauchon venait de signifier à cet habitant octogénaire qu'un nouveau rendez-vous aurait lieu en novembre pour tenter une nouvelle fois de faire avancer son problème, avant d'être prise à partie par ce dernier. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS)
Carole Fauchon venait de signifier à cet habitant octogénaire qu'un nouveau rendez-vous aurait lieu en novembre pour tenter une nouvelle fois de faire avancer son problème, avant d'être prise à partie par ce dernier. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS)

Carole Fauchon, maire de Thodure (Isère), porte plainte après une violente agression verbale subie jeudi 9 octobre au matin alors qu'elle se trouvait seule en mairie, rapporte ICI Isère (ex-France Bleu) samedi 11 octobre.

L'élue a été agressée par un administré qui a un conflit de très longue date avec la mairie de Thodure, mais aussi avec beaucoup d'autres élus de la communauté de communes de Bièvre Isère. Contactée par ICI Isère, Carole Fauchon raconte avoir été "bloquée dans sa voiture" par l'agresseur, qui était "comme possédé".

"J'ai eu très peur", confie Carole Fauchon. L'agression a duré une bonne vingtaine de minutes, les gendarmes ont ensuite finalement pu intervenir, alertés par l'élue, rapporte ICI Isère. L'édile raconte avoir pensé à ce moment-là au maire de Villeneuve-de-Marc, commune située à une vingtaine de kilomètres de Thodure, qui a été agressé physiquement début août.

"J'étais à portée de ses poings, je ne savais pas ce qu'il pouvait faire, je ne savais pas ce qu'il avait sur lui."

Carole Fauchon

à ICI Isère

L'agression de Carole Fauchon a nécessité un arrêt de travail de trois jours, elle est retournée en mairie ce samedi "avec la boule au ventre". "On sait quand on signe pour être maire qu'on va parfois avoir des problèmes", explique l'élue. "Mais des attaques aussi violentes, on n'est pas prêt. On donne tout, on s'investit à fond, 365 jours par an et 24h sur 24 pour se faire insulter et rabaisser plus bas que terre" déplore-t-elle.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.