Roman Polanski ne pourra pas retourner aux Etats-Unis sans être menacé d'emprisonnement
La justice américaine a rejeté la demande d'immunité du cinéaste franco-polonais, 42 ans après les faits.
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Un juge de Los Angeles (Etats-Unis) a rejeté, lundi 3 avril, la demande de Roman Polanski de pouvoir revenir aux Etats-Unis sans être menacé d'emprisonnement. Sa demande d'immunité lui a été refusée. Le cinéaste franco-polonais est accusé d'avoir drogué puis violé une adolescente de 13 ans dans la maison de Jack Nicholson en 1977.
Roman Polanski avait à l'époque admis une relation sexuelle, après que les autres chefs d'accusation plus graves avaient été abandonnés. Il a passé 42 jours en détention avant d'être relâché sous caution. En 1978, persuadé qu'un juge allait revenir sur un accord amiable passé avec les procureurs et le renvoyer derrière les barreaux pour des décennies, le réalisateur avait fui en France. Il n'est jamais revenu aux Etats-Unis depuis.
Le juge
L'auteur de Rosemary's Baby et Le Pianiste a déclaré en février qu'il voulait revenir aux Etats-Unis pour mettre fin à cette affaire. A condition d'avoir l'assurance de ne pas être arrêté à son arrivée. Son avocat a affirmé au tribunal de Los Angeles que le réalisateur de 83 ans avait déjà "purgé sa peine". Il affirme qu'un accord entre le procureur de l'époque et Roman Polanski prévoyait que le cinéaste ne serait emprisonné que 48 jours, soit six jours de plus que la période qu'il a passé derrière les barreaux en 1977.
Le juge californien Scott Gordon a toutefois estimé, dans la décision de 13 pages rendue lundi, qu'il n'y avait "pas de base suffisante ou convaincante pour réexaminer ces questions". Le magistrat a écarté toute discussion "sur des questions sensibles concernant l'affaire Polanski jusqu'à ce qu'il ne soit présent physiquement au tribunal".
Si le réalisateur de Chinatown remet les pieds sur le sol américain, il pourra donc être arrêté, quarante ans après les faits. Son avocat a dénoncé "une tentative de plus de la part du tribunal supérieur de Los Angeles de couvrir leur mauvaise conduite par le passé", évoquant la "corruption" du système judiciaire.
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