Agression de Kenzo à Ajaccio : des peines de 12 mois avec sursis prononcées contre les trois agresseurs lors d'un match de football
Agés de 20 ans, les trois supporters corses s'en étaient pris à l'enfant de huit ans qui portait un maillot de l'OM. Atteint d'un cancer au cerveau, le jeune garçon avait été invité au match pour voir jouer l'équipe de ses rêves.
Le tribunal correctionnel d'Ajaccio a condamné trois supporters âgés de 20 ans à 12 mois de prison avec sursis, a appris France Bleu RCFM vendredi 8 septembre, confirmant une information de RMC. Ces supporters avaient agressé le petit Kenzo, fan marseillais de 8 ans atteint d'un cancer, et sa famille, le 3 juin dernier lors du match de Ligue 1 entre l'Athletic Club ajaccien et l'Olympique de Marseille à Ajaccio. Le tribunal a aussi prononcé une interdiction de stade de 3 ans et des amendes de 500 à 1 000 euros.
Sur France Bleu Provence, l'avocat de la famille de Kenzo salue une décision "juste et proportionnée" contre les prévenus. "Mes clients sont satisfaits de cette décision" explique maître Frédéric Pourrières car la justice a reconnu qu'il y avait eu "des violences physiques et psychologiques" contre la famille.
Un traumatisme
Ce 3 juin, Kenzo, 8 ans, et sa famille étaient présents en loge au stade François-Coty d'Ajaccio. Le jeune fan de l'OM, atteint d'un cancer, avait été invité à assister au match à la suite de l'"initiative du Rotary Club et de la présidente d'Air Corsica". "Le rêve s’est rapidement transformé en cauchemar lorsque Kenzo et ses parents, venus aux couleurs de l’Olympique de Marseille, ont été honteusement violentés par des individus qui se sont introduits dans leur loge", avait déclaré dans un communiqué le club corse.
"On ne s'en remet pas", avait témoigné la mère de Kenzo sur franceinfo le 4 juin dernier, racontant que son mari avait reçu "deux coups de poing au visage" et que son fils avait été "poussé", son visage avait "tapé sur la barre en fer du siège". Les agresseurs avaient alors "arraché et brûlé les maillots" de l'OM en déclarant : "Voilà on vous a brûlés, fils de pute".
Au mois de juin, le président du club corse avait "condamné la folie absolue des hooligans", auteurs de l'agression. Dans cette affaire, Emmanuel Macron avait réclamé, les "sanctions les plus claires" et "fortes" contre les agresseurs de Kenzo. Le chef de l'État avait promis de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'il puisse se relever de ce traumatisme".
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