Aménagements des salles, davantage d'agents de sécurité... : les préparatifs du procès hors normes de l'anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements
Le procès de Frédéric Péchier s'ouvre début septembre. Pour ce "procès sensible", le palais de justice de Besançon a fait peau neuve pour accueillir les parties civiles, les témoins ou encore le public attendus en nombre.
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Des travaux de plusieurs centaines de milliers d'euros ont été nécessaires pour préparer le procès de Frédéric Péchier, l'anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements de patients dont 12 mortels, rapporte jeudi 21 août ICI Besançon (ex-France Bleu). Le procès étant labellisé "procès sensible" en raison de son ampleur, la moitié des sommes engagées sera financée directement par le ministère de la Justice.
C'est le palais de justice de Besançon qui accueillera à partir du 8 septembre ce procès hors normes : une soixantaine d'avocats, 156 parties civiles, 135 témoins, ou encore 15 experts. Le procès se tiendra dans la partie historique du palais, entièrement réaménagée pour l'occasion. C'est dans la salle du Parlement, classée monument historique et habituellement réservée aux audiences solennelles de rentrée, qu'auront lieu les débats. Cette salle, dont les boiseries et les peintures datent du XIXe siècle, a nécessité cinq mois de travaux pour refaire l'électricité, l'éclairage et la sonorisation, mais aussi pour créer une estrade, installer des fauteuils, des chaises ou encore des bureaux neufs.
Trois salles mises à disposition
Il y aura 190 places, réservées en priorité aux parties civiles et à leurs avocats. À proximité, la salle Nodier a été reconfigurée pour accueillir le public : 80 personnes pourront suivre les débats via une retransmission vidéo. Enfin, une troisième salle sera réservée aux nombreux journalistes, avec là aussi une retransmission vidéo. Des pièces de repos sont également prévues pour les parties civiles, les avocats, ainsi qu'un bureau pour l'accusé, qui comparaît libre, et ses défenseurs.
À l'entrée du palais de justice, un point de contrôle a été mis en place avec des portiques électroniques et un dispositif pour la fouille des sacs. Le nombre d'agents de sécurité sera, quant à lui, doublé pendant le procès. Les parcours et les files d'attente sont déjà matérialisés. Le docteur Frédéric Péchier doit comparaître à partir du 8 septembre devant la cour d'assises du Doubs pour répondre de 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, alors qu'il exerçait entre 2008 et 2017 à la clinique Saint-Vincent et à la Polyclinique de Besançon. Le procès doit durer trois mois et demi.
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