Attentats en Corse : le bâtonnier d'Ajaccio, Dominique Ferrari, mis en examen
Sa mise en examen intervient dans le cadre d'une enquête sur des attentats commis contre des gendarmeries en Corse en 2013.
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L'avocat Dominique Ferrari, bâtonnier d'Ajaccio, a été mis en examen, jeudi 9 octobre, a-t-on appris auprès de son avocat. Il avait été présenté à un juge antiterroriste, en début d'après-midi, dans le cadre d'une enquête sur des attentats commis contre des gendarmeries en Corse en 2013.
Ces actions, qui n'avaient pas fait de victimes, avaient été interprétées comme la riposte à des arrestations de sympathisants nationalistes soupçonnés de deux "nuits bleues" contre des résidences secondaires en mai et décembre 2012. Elles n'ont jamais été revendiquées.
Un arsenal géré par Me Ferrari ?
En menant leur enquête, les policiers ont découvert, en décembre 2013, un arsenal dans un box appartenant à la sœur de Me Ferrari. Celle-ci a été libérée à l'issue de sa garde à vue. Mais selon les enquêteurs, Me Ferrari est soupçonné d'en être le gérant de fait.
Ont notamment été retrouvés un pistolet automatique, des gilets pare-balles, une grenade, des armes longues, des armes de poing, des munitions, ainsi qu'une cagoule. Les enquêteurs ont également exploité des traces d'ADN. Or, ce box a été loué à un homme en fuite, soupçonné d'être impliqué dans les attentats, et par ailleurs client de Me Ferrari. Cet homme a été condamné en 2008 à dix ans de réclusion criminelle pour des attentats commis en 2003 visant des policiers en Corse, une attaque qui avait alors été revendiquée par le FLNC-Union des combattants.
Me Ferrari garde le silence
Me Ferrari est un militant nationaliste assumé, proche du responsable politique nationaliste Jean-Guy Talamoni, son confrère bastiais. Il a également défendu une figure historique du FLNC en Haute-Corse, Charles Pieri. Selon une source proche du dossier, il n'a, au cours de sa garde à vue, rien dit.
Un autre avocat ajaccien, ancien bâtonnier, Me Philippe Gatti avait également été interpellé avant d'être relâché, sans charges à son encontre. Ces interpellations ont suscité la colère des avocats sur l'île, qui manifestent par dizaines depuis lundi devant la caserne de gendarmerie d'Aspretto, à Ajaccio.
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