Disparition d'Amandine Estrabaud : Guerric Jehanno condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre
Les jurés de la cour d'assises de Montauban ont rendu leur verdict dans la nuit de vendredi à samedi. La jeune femme avait disparu depuis le 18 juin 2013. Son corps n'a jamais été retrouvé.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/01/27/maxradiofr021157-65b4cf50c314e972705664.jpg)
Une nouvelle condamnation, plus de dix ans après la disparition d'Amandine Estrabaud. Guerric Jehanno, principal suspect dans cette affaire, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre, dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier, à l'issue d'un troisième procès à Montauban (Tarn-et-Garonne). Une peine conforme à celle requise par l'avocat général lors de ce troisième procès débuté lundi.
Guerric Jehanno, maçon aujourd'hui âgé de 35 ans, avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2020 par la cour d'assises du Tarn, une peine confirmée ensuite en appel. Cette décision avait été annulée en 2022 par la Cour de cassation pour vice de procédure.
Le corps de la victime n'a jamais été retrouvé
Connaissant la victime et présentant un alibi qui ne tenait pas selon l'accusation, il était le seul profil suspect à avoir été retenu lors des trois ans d'enquête sur la disparition d'Amandine Estrabaud, le 18 juin 2013 dans le Tarn. Le corps de la jeune femme, alors âgée de 30 ans, n'a jamais été retrouvé.
Après avoir quitté le lycée de Castres (Tarn) où elle travaillait comme surveillante, pour se rendre à pied à son domicile à Rocquecourbe, la jeune femme avait été aperçue devant son domicile par une voisine, alors qu'elle descendait d'un fourgon blanc avec un homme. Ce jour-là, Guerric Jehanno, qui habitait avec sa mère dans ce même village du Tarn, travaillait sur un chantier à Roquecourbe. La tenue de travail et le véhicule de l'entreprise pour laquelle il travaillait étaient similaires à ceux aperçus par la voisine d'Amandine.
De plus, l'alibi du jeune homme, qui avait affirmé avoir joué à la Playstation toute la soirée lors de laquelle Amandine a disparu, ne tenait pas. Les données de la console indiquaient que la soirée de la disparition était la seule de la semaine où il ne l'avait pas allumée.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter