Faux champagne : un vigneron entendu par la justice

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Article rédigé par France 2 - B. Briffaut, C. Barbet, G. Vuillaume, S. Julien, T. Dorseuil - Édité par l'agence 6médias
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Un vigneron est à la barre, mardi 10 juin, pour une accusation d'escroquerie et d'usurpation d'une appellation d'origine. Pendant un an, il aurait vendu du faux champagne.

Didier Chopin, accusé notamment d'escroquerie et d'usurpation d'une appellation d'origine, est arrivé au tribunal de Reims (Marne), mardi 10 juin. Le prévenu reconnaît une partie des faits. "J'ai fabriqué un peu de faux champagne", affirme-t-il. Des bouteilles étiquetées champagne au domaine historique de Didier Chopin sont au cœur du procès. Selon un salarié qui préfère rester anonyme, la bouteille ne contenait pas de champagne.

Des bouteilles vendues à moins de 10 euros

"Le contenant est bon, le contenu n'est pas du champagne. C'est un vin qui a été regazifié", explique-t-il. Ces bouteilles étaient vendues en grande surface, parfois à moins de dix euros. Selon l'ancienne responsable du site de production dans l'Aisne, la fraude aurait duré un an. "Monsieur Chopin minimise. On a l'impression qu'il découvre, qu'il n'y est pour rien", indique Ludivine Jeanmingin, ancienne employée de Didier Chopin. L'homme encourt une peine maximale de sept ans de prison et 375 000 euros d'amende.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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