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Igor Bogdanoff risque trois mois de prison avec sursis

L'animateur TV est poursuivi pour "faux" et "usages de faux".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/01/2014 23:23 Mis à jour le 28/01/2014 23:23

Temps de lecture : 2min

Igor Bodganoff comparaissait mardi 28 janvier 2014 devant le tribunal de Versailles (Yvelines) pour un défaut de licence de pilotage et des falsifications de son carnet de vol. (OLIVIER LABAN-MATTEI / AFP)

Le parquet a requis mardi 28 janvier trois mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 euros à l'encontre d'Igor Bogdanoff. L'animateur TV et essayiste comparaissait devant le tribunal de Versailles (Yvelines) pour un défaut de licence de pilotage et des falsifications de son carnet de vol.

En septembre 2012, à l'occasion de la sortie d'un de leurs livres, Igor et son frère jumeau Grichka avaient en effet décidé de faire un coup médiatique en se posant sur le parking d'un centre commercial d'Etampes (Essonne), mais l'autorisation de se poser en zone urbaine leur avait été refusée par la préfecture et suscité les interrogations des enquêteurs.

Pour appuyer sa requête, Bogdanoff a en effet fourni un carnet de vol "truffé de fausses heures et d'approximations", a relevé le policier chargé de l'enquête. "Il a en outre prétendu être instructeur ce qui est complètement faux". Mais ce n'est pas tout : "M. Bogdanoff a inscrit plus de 5 000 heures de vol. Seul un pilote professionnel volant tous les jours peut les atteindre", a-t-il ajouté, après avoir pointé des vols effectués sur des machines radiées ou dont l'immatriculation renvoie à des appareils appartenant à des services de police et des ambulances.

"Quand je vais dire ça à Grichka..."

"Il est douloureux, inconcevable d'être traité comme un délinquant. Ça va être une catastrophe quand je vais dire ça à Grichka", a déclaré, abasourdi, Igor Bogdanoff après plus de deux heures trente de débats. Confus dans ses explications, il a réfuté à l'audience l'ensemble des infractions relevées par les enquêteurs.

Son avocat a demandé la nullité de la procédure au motif que le carnet de vol n'était pas un document administratif et plaidé la relaxe de son client. Poursuivi pour "faux" et "usages de faux" de document administratif et "défaut de licence aéronautique", Bogdanoff devra patienter avant de connaître sa peine : le jugement a été mis en délibéré au 3 mars.