Injures racistes contre Aya Nakamura : SOS Racisme "se félicite" du procès à venir de 13 personnes liées à l'extrême droite

D'après le parquet de Paris, les publications racistes "émanaient notamment du compte X du groupe 'les Natifs'". Le président de SOS Racisme Dominique Sopo souhaite désormais "des condamnations".

Article rédigé par franceinfo
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Le président de SOS Racisme, Dominiqu Sopo, le 17 juin 2024, à Montreuil. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Le président de SOS Racisme, Dominiqu Sopo, le 17 juin 2024, à Montreuil. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Treize personnes seront jugées le 4 juin à Paris pour des injures racistes visant la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura. Un procès à venir dont "se félicite" dimanche 9 février sur franceinfo Dominique Sopo, président de SOS Racisme qui avait dénoncé ces injures.

Aya Nakamura avait porté plainte au moment où avait été annoncée sa possible participation à la cérémonie d'ouverture des JO-2024. D'après le parquet de Paris, l'enquête a "permis de constater que les publications émanaient notamment du compte X du groupe 'les Natifs'", affilié à la mouvance d'extrême droite identitaire.

Des "vagues de haine" pour "entraîner l'opinion publique"

Ce groupe "a contribué à déclencher des vagues de haine contre Aya Nakamura", souligne Dominique Sopo "et donc on se félicite évidemment que ce délit arrive devant le tribunal et - on l'espère - entraîne des condamnations". Cela "dans un contexte où on voit régulièrement des personnes noires ou arabes, subir des vagues de haine de la part de l'extrême droite", insiste Dominique Sopo.

"Aya Nakamura n'est pas la première à subir ce genre de situation", rappelle le président de SOS Racisme. "On a vu d'autres artistes, noirs notamment, subir ce genre de foudres lors de l'Euro de foot, de l'Eurovision". Pour Dominique Sopo, "ce qui est propre à la France ces dernières années, c'est qu'on a des groupes d'extrême droite qui déclenchent des vagues de haine et qui essayent d'entraîner l'opinion publique".

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