Procès de Georges Tron pour viols en réunion : pour son avocat, "le Front national est derrière tout cela"
Me Eric Dupont-Moretti, l'avocat de Geoges Tron, dénonce les liens de plaignantes avec la famille de Marine Le Pen. Selon lui, leur mobile est financier.
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Me Eric Dupont-Moretti, avocat de l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron, jugé à partir de mardi 12 décembre pour viols en réunion devant les assises de Seine-Saint-Denis, affirme, au micro de franceinfo, que "le Front national" est derrière les accusations portées contre son client, les plaignantes ayant des contacts avec la famille de Marine Le Pen, présidente du FN.
"[La défense] tient à rappeler que le Front national est derrière tout cela. Georges Tron est totalement innocent des accusations portées contre lui, il n'a strictement rien à faire [devant les assises]", affirme Me Dupont-Moretti.
"Le procès se fait ici, dans la salle d'audience, et pas sur les plateaux de télévision"
L'avocat de Georges Tron estime que les plaignantes sont motivées par un "mobile financier" : "Dans l'ordonnance de non-lieu rendu par les deux juges, on met en exergue, clairement, et je pèse mes mots, les mensonges des plaignantes, et leur mobile financier, 300 000 euros."
Un non-lieu a été rendu en 2013 par deux juges d'instruction d'Evry (Essonne), avant que la cour d'appel de Paris décide finalement de renvoyer l'affaire devant les assises, estimant que les plaignantes ne pouvaient être "suspectes de calculs politiques."
"La défense de Georges Tron tient à rappeler que le procès se fait dans la salle d'audience, et pas sur les plateaux de télévision, estime Me Dupond-Moretti. Nous souhaitons rappeler, évidemment, que Georges Tron a bénéficié d'un non-lieu, rendu par deux juges d'instruction, un réquisitoire du procureur, un réquisitoire du procureur général, tendant à la confirmation de ce non-lieu."
Georges Tron est accusé de viols en réunion par deux anciennes employées de la mairie de Draveil (Essonne), entre 2007 et 2010, ville dont il est maire depuis 1995. Son ancienne adjointe à la culture, Brigitte Gruel, comparaît à ses côtés. Le procès doit durer jusqu'au 22 décembre.
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