Procès des geôliers d'ex-otages français : le témoignage d'Édouard Elias

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Article rédigé par France 2 - M. Burgot, N. Schulz, F. Badaire, F. Bazille, P. Grandouiller, E. De Pourquery, B. de Saint Jore
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Édouard Elias, l'un des quatre journalistes qui avaient été retenus en Syrie en 2013 et 2014 pendant dix mois par des jihadistes, a témoigné à la barre, mercredi 19 février.

Deux ex-otages, émus de témoigner devant la cour d'assises spéciale de Paris. Didier François a déjà raconté son calvaire. Pour Édouard Elias, il s'agit de la première fois. "On avait les yeux bandés, dès qu'on levait le visage, on se faisait tabasser, rouer de coups... On a été privés de nourriture, privés de sommeil... C'est quand même difficile", relate-t-il.

Édouard Elias et trois autres journalistes français ont été détenus à Alep, en Syrie, pendant plus de six mois. Sur le banc des accusés se trouve notamment Mehdi Nemmouche, soupçonné d'avoir été leur geôlier. Dans le box, le prévenu nie farouchement. Devant la cour, Édouard Elias affirme que c'était bien la voix de cet homme qu'il entendait dans sa cellule.

Une horreur absolue

"Je reconnais la voix de ce gardien qui était extrêmement sadique, qui, par plaisir, faisait du mal à des gens, qui nous a torturés. Il aurait pu s'il en avait l'occasion d'aller plus loin. Il nous le disait, il voulait le faire", ajoute-t-il, décrivant une horreur absolue.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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