Procès des geôliers d'ex-otages français : Mehdi Nemmouche nie toute implication

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Article rédigé par France 2 - B. Delombre, A. Portes, F. Badaire, C. Gadelorge, E. de Pourquery, J. Cohen-Olivieri
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Le procès de Mehdi Nemmouche et de quatre autres jihadistes, accusés d'avoir détenu des journalistes français au sein du groupe État islamique en Syrie en 2013, s'est ouvert lundi 17 février à Paris. Le jihadiste français nie toute implication.

D'anciens otages de l'État islamique attendaient ce jour depuis dix ans : l'ouverture du procès de ceux qui sont accusés de les avoir retenus et torturés pendant des mois. "C'est un moment où l'on vient réparer un crime", déclare l'ancien journaliste Nicolas Hénin, ex-otage. Souriants à leur retour en France à leur libération, les journalistes français ont vécu des mois d'enfer.

Trois accusés

Des ex-otages affirment avoir reconnu Mehdi Nemmouche comme étant l'un des geôliers de la prison. Déjà condamné à perpétuité pour la tuerie du musée juif de Bruxelles (Belgique) en 2014, le jihadiste français a nié face au juge avoir été un tortionnaire. À ses côtés dans le box, deux autres hommes : un Syrien et un Français, Abdelmalek Tanem, tiennent la même ligne de défense. Pour l'avocat de Mehdi Nemmouche, son client n'a rien à faire parmi les accusés.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus. 

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