Procès du braquage de Kim Kardashian : un dispositif spécial prévu pour l'audition de la star américaine "au regard de la forte affluence attendue"

Sa venue affole les journalistes du monde entier. Kim Kardashian est à Paris, mardi 13 mai, pour témoigner en tant que partie civile, au procès de son retentissant braquage, survenu dans sa chambre d'hôtel, à l'automne 2016. En pleine nuit, des malfrats, surnommés les "papys braqueurs" en raison de leur moyenne d'âge, avaient dérobé de nombreux bijoux à la star américaine, dont sa bague de fiançailles, d'une valeur de 4 millions de dollars.

Du braqueur à l'informateur en passant par le guetteur, dix personnes accusées d'avoir joué un rôle dans cette affaire sont jugées devant la cour d'assises de Paris depuis le 28 avril. Pour ce procès, auquel la présence de Kim Kardashian donne un fort retentissement médiatique, 490 personnes sont accréditées. La cour d'appel de Paris prévoit la présence de plus de 350 journalistes et techniciens mardi. Sans compter les nombreux curieux qui pourraient se rendre au palais de justice pour tenter d'apercevoir la star.

"Au regard de la forte affluence attendue", un dispositif particulier a été mis en place pour accéder au tribunal. Le palais de justice sera accessible dès 8 heures pour les personnes titulaires d'une carte de presse, puis 8h30 pour le public. Une quarantaine de journalistes pourront accéder à la salle d'audience et la salle de retransmission sera exclusivement réservée à la presse. Entre les deux, un couloir, délimité par des cordons, est destiné aux caméras.

"Beaucoup de monde et d'effervescence"

L'audition de Kim Kardashian est prévue à partir de 13h30, selon le président de la cour d'assises David De Pas. La star américaine fera son entrée à l'abri des regards, sans s'exprimer avant de témoigner face à la justice, affirme une source policière à France Télévisions. La préfecture de police de Paris, compétente pour la gestion de l'espace aux abords du palais de justice, n'a pas donné suite à nos sollicitations pour le moment.

"Elle souhaite assister en personne au procès. Elle entend le faire avec dignité et courage", ont déclaré ses avocats français, Léonor Hennerick et Jonathan Mattout, avant le procès. Sans en dire davantage sur le contenu de sa déposition à venir, "pour que chacun puisse entendre le récit des faits directement de la bouche de Madame Kardashian". Selon eux, elle s'exprimera "sur ce qu'il s'est passé lors de cette terrible nuit" du 2 au 3 octobre 2016, quand elle avait été ligotée et séquestrée.

"Madame Kardashian est l'une des victimes. Il tient à cœur de mon client de pouvoir la regarder, peut-être dans les yeux, de lui parler et de lui exprimer ses regrets et ses excuses, parce que ce qu'elle a vécu est quelque chose de traumatisant."

Gabriel Dumenil, avocat d'un accusé

à France Télévisions

"Cela va être effectivement un moment très important, à la fois pour mon client, et pour la cour", a encore déclaré Gabriel Dumenil, l'avocat de Yunice Abbas, l'un des accusés qui reconnaît les faits et dont l'ADN a été retrouvé sur les Serflex utilisés pour ligoter Kim Kardashian. "Il va y avoir beaucoup de monde et d'effervescence", conclut-il.