Soupçons d'ingérence étrangère : l'ex-journaliste de BFMTV Rachid M'Barki mis en examen pour "abus de confiance" et "corruption privée passive"
L'ex-journaliste de BFMTV, Rachid M'Barki a été mis en examen dans l'affaire des soupçons d'ingérence étrangère à laquelle il est mêlé.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/02/23/63f7453d4ed55_010-crd16a00-300.jpg)
L'ex-journaliste de BFMTV Rachid M'Barki a été mis en examen le 8 décembre pour "abus de confiance" et "corruption privée passive" dans l'affaire des soupçons d'ingérence étrangère dans la politique et l'actualité française, a appris France Inter mardi 19 décembre de source judiciaire, confirmant une information de Libération.
Rachid M'Barki avait diffusé dans ses journaux de la nuit une douzaine de brèves considérées comme litigieuses par la justice. Il avait été licencié en février 2023 pour faute grave par Altice, le groupe auquel appartient cette chaîne qui a porté plainte. Une enquête interne avait aussi été ouverte.
Tout en déplorant un "lynchage médiatique", le journaliste avait admis avoir fait passer à l'antenne des images fournies par son informateur Jean-Pierre Duthion. Mais il avait assuré n'avoir eu "à aucun moment l'impression (...) qu'il pouvait travailler pour quelqu'un qui essayait de manipuler une information".
Une information judiciaire ouverte depuis octobre
Depuis octobre, des magistrats instructeurs enquêtent sur ces possibles ingérences étrangères et leurs éventuelles contreparties, dans une information judiciaire ouverte pour diverses infractions dont abus de confiance, corruption et trafic d'influence d'agent public ou encore blanchiment de fraude fiscale aggravée.
Le lobbyiste Jean-Pierre Duthion et le spécialiste du Qatar Nabil Ennasri ont été tous deux mis en examen en octobre. Le premier avait été placé sous contrôle judiciaire. Le second, principalement mis en cause pour abus de confiance, corruption et trafic d'influence d'agent public, blanchiment de fraude fiscale aggravée, avait été placé en détention provisoire.
La procédure du PNF avait débuté après une plainte de BFMTV et une enquête internationale mi-février du collectif de journalistes Forbidden Stories, à laquelle ont contribué dans l'Hexagone Radio France et Le Monde. Elle pointait les activités d'une société israélienne, surnommée Team Jorge, spécialisée dans la désinformation au profit de différents clients, dont des Etats.
À regarder
-
Les pièces ultra-rares du futur musée du jeu vidéo
-
Compléments, vitamines sont-ils vraiment utiles ?
-
Des serruriers dénoncent leurs collègues arnaqueurs
-
Attentat de la rue des Rosiers : un suspect arrêté 43 ans après
-
Un café Friends à Times square
-
Drones : des manifestants sous surveillance
-
Picasso : le chef d'œuvre retrouvé
-
Plongée dans la ligne 1, la plus ancienne du métro de Paris
-
Boire de l'alcool, c'est à cause des singes ?
-
Reconnaissance de l'Etat de Palestine à l'Onu : "Nous méritons de vivre comme tout le monde"
-
Des physiciens américains battent le record de l’horloge la plus précise du monde
-
Un homme armé d'une machette a été abattu près d'un établissement scolaire à la Seyne-sur-Mer
-
Il retrouve la vue grâce à une dent
-
Paul Dena s'explique sur son patriotisme
-
Cinq fruits et légumes par jour : comment ça marche ?
-
"La reconnaissance d'un État palestinien est le meilleur moyen d'isoler le Hamas", avance Emmanuel Macron
-
Le drapeau palestinien sur ta mairie ce lundi ?
-
Les tours de Notre-Dame sont à nouveau ouvertes au public
-
Albanie : la ministre est une intelligence artificielle
-
"Casse toi !", Les policiers ont le droit de faire ça ?
-
Voyage organisé : 300 familles victimes d'une arnaque ?
-
Télévision américaine : Donald Trump zappe les humoristes
-
Grève : jour de colères
-
Violences conjugales, aux côtés des policiers spécialisés
-
Un pipi à 260 000 euros
-
Paul Dena : “J’ai dû quitter ma famille pour le MMA”
-
Les Talibans autorisent la chirurgie esthétique aux Afghanes
-
Etudiants américains : les universités britanniques affichent complet
-
Sophie Binet, première femme à la tête de la CGT, est-elle traitée comme ses prédécesseurs ?
-
Pourquoi la collab Pimkie/Shein inquiète
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.