Stupéfiants : quatre personnes mises en examen pour un trafic dissimulé derrière une boutique de CBD
Lors des perquisitions, les gendarmes français ont saisi 535 kg d'herbe et 57 kg de cannabis, d'une valeur estimée à cinq millions d'euros à la revente.
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Quatre personnes ont été mises en examen mercredi et jeudi pour "trafic de stupéfiants", "exécution d'un travail dissimulé", "blanchiment général" et "blanchiment de trafic de stupéfiants", car elles sont soupçonnées de faire partie d'un réseau international de trafic de stupéfiants, dissimulé derrière une boutique de vente légale de CBD, indique le parquet de Grenoble vendredi 19 novembre dans un communiqué.
L'affaire a commencé un an auparavant, quand les douanes ont intercepté un colis en provenance de Rome contenant 3,7 kg d'herbe et devant être livré au patron d'une enseigne de vente légale de CBD installée à Varces-Allières-et-Risset, en Isère, faisant office "d'écran à un important trafic international de stupéfiants", explique le parquet.
300 000 euros par mois de recettes
"C'est sous l'apparence légale d'une entreprise numérique, avec un site internet associé, que les trafiquants parviennent à transmettre plus de 2 000 colis par mois à leurs clients, aussi bien en France qu'à l'étranger. Cette organisation permet à l'entreprise d'enregistrer près de 300 000 euros de recettes mensuelles", relate-t-il. Trois entreprises à Grenoble, Varces-Allières-et-Risset et à Turin en Italie conditionnent et envoient la marchandise. "Le montage financier mis en place permet de frauder les administrations et de blanchir d'importantes sommes d'argent."
Le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant indique que neuf personnes ont été interpellées lundi dernier en Isère et dans la Loire et placées en garde à vue. Lors des perquisitions, les gendarmes français ont saisi 535 kg d'herbe et 57 kg de cannabis, d'une valeur estimée à cinq millions d'euros à la revente. Par ailleurs, 245 000 euros ont été saisis sur un compte bancaire italien.
Sur ces neuf individus, trois hommes et une femme âgée de 22 à 29 ans ont donc été présentés à un juge d'instruction qui les a mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Le parquet de Grenoble souhaite que le patron de l'enseigne de CBD soit placé en détention provisoire, il va donc faire appel du contrôle judiciaire décidé par le juge.
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