Un chauffeur de bus scolaire condamné pour conduite sans permis et consommation de cannabis

Le tribunal de Marseille l'a condamné en comparution immédiate à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique.

Article rédigé par franceinfo - avec "ici Provence"
Radio France
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Temps de lecture : 2min
La façade du palais justice Marseille. Photo d'illustration (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)
La façade du palais justice Marseille. Photo d'illustration (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Un chauffeur de bus de 29 ans a été condamné lundi en comparution immédiate à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique par le tribunal de Marseille, pour conduite sans permis et sous l’emprise du cannabis, rapporte mardi 11 février "ici Provence" qui était présent à l'audience.

L’homme avait été contrôlé vendredi matin à Auriol (Bouches-du-Rhône) dans le cadre d’une vague de contrôles en France, après l’accident mortel en Eure-et-Loir le 30 janvier, dans lequel une adolescente de 15 ans est décédée. Il venait de transporter une quarantaine de collégiens. Après un premier dépistage positif au cannabis et à la cocaïne, un prélèvement salivaire a confirmé la présence du cannabis et infirmé celle de la cocaïne qui était un faux positif. Le conducteur a été placé en garde-à-vue le jour de son anniversaire, avant d'être jugé libre lundi soir.

En récidive

Lors de l'audience en comparution immédiate du conducteur de car au tribunal judiciaire de Marseille, la procureure a insisté : "Des morts à cause de conducteurs sous stupéfiants, dans nos tribunaux, on en voit régulièrement et ils ne font pas tous la Une des journaux. On n'a pas besoin de la mort de cette jeune fille pour se rendre compte de la gravité de votre comportement."

Le chauffeur était en récidive. Il avait déjà été sanctionné pour des faits similaires. Il n'avait pas informé son employeur de la suspension de son permis en août dernier, déjà pour conduite sous stupéfiants et usage du téléphone au volant. En plus du port du bracelet électronique, il a interdiction de repasser son permis pendant un an. 

Lors de l’audience, le prévenu a exprimé ses regrets en larmes devant les juges : "J'ai une fille, je transporte des petits, j’ai fait une connerie, je ne le nie pas. Mettez-moi ce que vous voulez, mais pas la prison." Le tribunal a opté pour une peine aménagée, trois ans de prison, dont deux ans de sursis. L'année ferme sera effectuée à domicile sous bracelet électronique. L’homme devra également suivre des soins et il a obligation de travailler. Avec l'aide de son avocat, il a d’ores et déjà obtenu une promesse d’embauche dans le secteur de la climatisation. "C'est un garçon que vous ne verrez plus devant des tribunaux", promet son avocat.

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