Usurpation d'identité : Virginie a vu sa vie détruite par des escrocs

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Article rédigé par France 2 - C. Sinz, A. Belderrain, L. Houex, J. Montupet
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C'est comme si on lui avait volé sa vie. En 2015, Virginie Rosselot a perdu sa carte d'identité. L'assistante médicale a alors déposé plainte, avant de se rendre compte, deux ans plus tard, qu'elle était victime d'usurpation d'identité.

Deux ans après avoir perdu sa carte d'identité, Virginie Rosselot, une assistante médicale, a reçu d'intrigants courriers : "J'ai commencé à recevoir des courriers par rapport à une banque", raconte-t-elle. Mais au départ, Virginie n'est pas inquiète, elle pense alors à une simple erreur. "C'est quand j'ai commencé à recevoir en plus des courriers des impôts que je me suis dit que ce n'était peut-être pas juste anodin", confie-t-elle.

Neuf personnes jugées

Des escrocs ont en fait acheté un immeuble en son nom à Pantin (Seine-Saint-Denis). La Banque Palatine lui réclame plus de 400 000 euros pour rembourser le prêt immobilier. Les impôts lui demandent de payer une taxe foncière. Le Fisc finira par faire des saisies sur ses salaires et ses économies. La vie de Virginie s'écroule : "J'ai été fichée à la Banque de France pendant 5 ans", témoigne-t-elle.

Les escrocs ont transmis sa carte d'identité à des faussaires qui ont fabriqué de faux documents, de quoi contracter un prêt immobilier à la Banque Palatine. Neuf personnes sont aujourd'hui jugées dans cette affaire, qui a mis au jour un véritable réseau.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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