Cet article date de plus de huit ans.

L'aide-soignante qui avait empoisonné 13 personnes âgées a été condamnée à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Savoie

Dix des victimes sont mortes. Devant la cour d'assises de Savoie, Ludivine Chambet s'était dite "coupable de crimes" et a demandé "encore une fois pardon" aux familles.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/05/2017 16:11 Mis à jour le 23/05/2017 16:24

Temps de lecture : 1min

Ludivine Chambet, le 9 mai 2017, lors de son procès à Chambéry (Savoie).  (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP) — Ludivine Chambet, le 9 mai 2017, lors de son procès à Chambéry (Savoie). (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

L'aide-soignante Ludivine Chambet a été condamnée à 25 ans de réclusion criminelle, mardi 23 mai, pour avoir empoisonné 13 personnes âgées près de Chambéry (Savoie). Dix d'entre elles sont mortes.

Surnommée par la presse "l'aide-soignante empoisonneuse", Ludivine Chambet est incarcérée depuis décembre 2013. Cette femme de 34 ans a administré des cocktails de médicaments psychotropes à treize résidents de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Jacob-Bellecombe (Savoie), âgés de 16 à 96 ans.

"Une tueuse qui agit (...) pour des motifs obscurs"

L'accusée reconnaît onze victimes mais, nie fermement avoir empoisonné les deux autres. Devant la cour d'assises de Savoie, elle s'est dite "coupable de crimes" et a demandé "encore une fois pardon" aux familles des victimes. L'avocat général avait requis 30 ans de prison ferme et 10 ans d'obligation de soins contre elle. Il avait décrit "une tueuse qui agit avec détermination mais pour des motifs obscurs".