La mère d'un enfant de 11 ans originaire de la Somme porte plainte pour "violences aggravées" après le séjour de son fils en colonie de vacances
Le garçon, originaire de la Somme, a participé à une colonie de vacances dans le Finistère fin août. Il assure avoir notamment été frappé tous les jours par un groupe de garçons pendant le séjour.
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La mère d'un enfant de 11 ans, qui affirme avoir subi des violences en colonie de vacances, a porté plainte pour "violences aggravées", rapporte lundi 2 septembre France Bleu Picardie. Le garçon, originaire d'Oissy, dans la Somme, a participé à une colonie de vacances à Camaret-sur-Mer, dans le Finistère, fin août. Le séjour était proposé par l'organisme EJN, mandaté par la Communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO). La mère du garçon affirme avoir récupéré son enfant couvert d'hématomes.
Elle rapporte le récit de son fils. Ce dernier assure avoir été frappé par un groupe de trois garçons âgés de 12 à 13 ans. "Ils le réveillaient avec des claques, le frappaient à chaque pause, matin, midi et soir, et ça toute la semaine". Elle raconte également que son fils ne s'est pas lavé de la semaine parce que les douches n'étaient pas surveillées et affirme qu'un soir, il n'est pas allé dîner, par peur, sans que les animateurs ne remarquent son absence.
Une enquête interne ouverte
La mère du garçon a donc porté plainte. Elle dénonce notamment les défaillances des animateurs : "Des gamins qui se chamaillent, ça arrive, mais Jean leur a raconté ce qu'il subissait et ils n'ont rien fait". Après avoir partagé les photos des marques de son fils sur les réseaux sociaux, elle dit avoir été contactée par la CC2SO : "Ils étaient très surpris et choqués des violences endurées par mon fils", assure-t-elle.
Contactée par France Bleu Picardie, la CC2SO dit prendre l'affaire très au sérieux et se garde le droit de porter plainte contre l'organisateur de cette colonie de vacances. Une enquête interne a été ouverte. La mère du garçon explique également que son fils va être ausculté par le médecin légiste mardi pour constater ses blessures.
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