Les cloches de la discorde dans un village de Seine-Maritime
160 coups de cloche le matin, une petite mélodie qui n'est pas du goût de tous... A Ypreville-Biville, un villageois, propriétaire d'un gîte, a demandé au Conseil municipal la suppression de l'Angélus du matin. Motif : les coups de carillon matinaux réveillent tout le village. Seulement la suspension de l'Angélus ne met pas tout le monde d'accord...
Depuis 2012, Pierre Durbet a transformé l'ancien relais de poste du petit village en gîte et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'installé à 60 mètres de l'église, on y entend très bien sonner l'Angélus.
160 coups de cloche pendant 3 minutes
Impossible de louper l'Angélus du matin, à Ypreville-Biville. 160 coups de cloche pendant 3 minutes. De quoi sortir du lit tout le village… A commencer par les clients de Pierre, aux premières loges.
"Ça réveille nos clients, ça nous réveille nous. Nous, c'est pas très grave, on est des lève-tôt. Mais les gens qui viennent pour se reposer, c'est fini, ils sont debout, et c'est tellement long qu'il n'y a aucune chance de se rendormir après. C'est insupportable ".
En novembre dernier, Pierre Durbet a donc réussi à convaincre ses collègues du Conseil municipal de faire supprimer l'Angélus le matin. Seulement voilà, cet avis du Conseil municipal a mobilisé les défenseurs de l'Angélus. Florence et Jean-Luc Allais font partie des signataires de la pétition pour son maintien.
"Heureusement qu'il n'habite pas à côté de la gare du Nord, sinon il la ferait fermer"
"Quand il a acheté son gîte, il savait bien que l'église était au pied. Moi je ne vois pas l'intérêt d'arrêter l'Angélus " explique un habitant de la commune de Seine-Maritime à nos confrères de France Bleu Haute Normandie. Un autre villageois renchérit : "Heureusement qu'il n'habite pas à côté de la gare du Nord, sinon il la ferait fermer ".
Le maire d'Ypreville-Biville, cherche à nouveau à réunir son Conseil pour revenir d'ici le passage à l'heure d'été sur cette décision, qui rend ses concitoyens schizophrènes, à l'image de ce conseiller municipal qui avait d'abord approuvé la décision de supprimer l'Angélus du matin, avant de se raviser et de signer la pétition pour son maintien. Comme 120 autres habitants.
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