Mairie incendiée à Angoulême : un examen psychiatrique demandé pour l'assaillant dont le pronostic vital n'est plus engagé
Selon le communiqué de la procureure de la République, les premiers éléments de l'enquête permettent de s'orienter sur l'hypothèse de "reproches" du suspect envers la municipalité, "sur fond de troubles d'ordre psychique".
L'enquête se poursuit. Le pronostic vital de l'homme qui a mis le feu dans un bureau de la mairie d'Angoulême mercredi 21 août n'est plus engagé, a annoncé vendredi 23 août le parquet d'Angoulême dans un communiqué diffusé sur X. Son état s'est stabilisé, mais il reste sous surveillance médicale. Pour le moment, il ne peut toujours pas être entendu.
Dans son message, la procureure de la République, Stéphanie Aouine, précise que les éléments de l'enquête permettent "de s'orienter vers l'hypothèse de reproches formulés" par le suspect "envers la mairie d'Angoulême sur fond de troubles d'ordre psychique". Les équipes médicales du CHU de Poitiers, où il est suivi, ont d'ailleurs relevé des "propos délirants, incohérents, nécessitant un avis psychiatrique et une contention chimique", selon le parquet. "Un examen psychiatrique sera donc préalable à la reprise de la garde à vue" du suspect.
"Inséré socialement"
L'homme de 46 ans n'a pas d'antécédent policier ou judiciaire. Les éléments recueillis par les enquêteurs permettent de confirmer qu'il ne "s'était pas fait connaître défavorablement localement" et qu'il était "inséré socialement". Par ailleurs, il a été établi "qu'il souffrait depuis quelques années de troubles du comportement qui avaient notamment conduit à une prise en charge psychiatrique en 2023". Il avait alors été fait état d'une "tendance à la suspicion et au sentiment de persécution".
Deux procédures sont ouvertes dans cette affaire. La première concernant l'assaillant est ouverte "du chef de 'tentative d'homicide aggravé' et de 'destruction de bien d'utilité publique par moyen dangereux'". Une seconde procédure est ouverte à l'encontre du policier municipal pour l'usage qu'il a pu faire de son arme à feu. Le parquet d'Angoulême confirme par ailleurs que les faits n'ont pas de lien avec une entreprise terroriste. En conséquence, le Parquet national antiterroriste "ne se saisit pas des faits", souligne le communiqué.
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