Meurtre d'une surveillante par un collégien à Nogent : l'adolescent a été mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire

Le parquet avait requis la mise en examen du collégien pour "violences volontaires" contre un gendarme blessé lors de l'interpellation, mais il a été placé sous le statut de témoin assisté pour ces faits.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le collège Françoise-Dolto de Nogent-le-Bas (Haute-Marne), le 10 juin 2025. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
Le collège Françoise-Dolto de Nogent-le-Bas (Haute-Marne), le 10 juin 2025. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Le collégien de 14 ans accusé du meurtre de Mélanie, la surveillante de 31 ans poignardée mardi 10 juin à Nogent (Haute-Marne), a été mis en examen pour meurtre aggravé "sur une personne chargée d'une mission de service public" et placé en détention provisoire, annonce le parquet de Dijon dans un communiqué jeudi 12 juin.

L'adolescent a également été "placé sous le statut de témoin assisté pour violences aggravées sur un militaire de la gendarmerie nationale" blessé lors de l'interpellation, ajoute le procureur de la République de Dijon. Le parquet avait initialement requis la mise en examen du collégien pour ces faits. Du fait de sa minorité, il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d'une peine de prison à perpétuité.

Le mis en cause a été présenté à un juge des libertés et de la détention, qui a décidé de le placer en détention provisoire "dans le quartier pour mineurs d'une maison d'arrêt", toujours selon le parquet. Devant le juge d'instruction, l'adolescent a "confirmé les déclarations qu'il avait faites lors de sa garde à vue", précise encore le procureur de Dijon. Le collégien de 14 ans avait dit qu'il avait voulu tuer une surveillante, "n'importe laquelle", a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait d'un adolescent "sans compassion", "fasciné par la violence" et "en perte de repères".

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.