Meurtre de Matisse : "On veut une marche gentille, quelque chose qui lui ressemble", souligne son père avant l'hommage à Châteauroux
Une marche blanche est prévue samedi pour rendre hommage à l'adolescent poignardé à mort.
Le père de Matisse, tué de plusieurs coups de couteau à Châteauroux, appelle au calme et demande à ce que la marche blanche organisée samedi 4 mai ne soit pas récupérée politiquement. "C'était vraiment un gamin gentil donc on veut une marche gentille, quelque chose qui lui ressemble", explique son père, Christophe Marchais à France Bleu Berry.
La famille organise cette marche blanche à la demande des amis de l'adolescent de 15 ans. Mais elle a aussi reçu de nombreux messages de "récupérateurs de ce genre de drames". Ils "nous proposaient d'organiser n'importe quoi, dans n'importe quel sens, n'importe comment. On n'a pas voulu que ça parte en cacahuète et en cassage de vitrines ou en manifestation politique. Donc on s'est dit qu'on allait le faire nous-mêmes et correctement", raconte le père de famille.
Jusqu'à 10 000 personnes attendues pour la marche blanche
Les proches de Matisse et les habitants sont appelés à se rassembler à partir de 15h30 samedi. Le cortège passera devant plusieurs lieux symboliques, "des lieux où Matou a grandi", souligne son papa. Une autre cérémonie pour rendre hommage à Matisse sera organisée mardi, jour de l'enterrement. La marche blanche prévue samedi à Châteauroux (Indre) en hommage à Matisse, l'adolescent tué de plusieurs coups de couteau samedi dernier, réunira entre 3 000 et 10 000 personnes, selon une estimation de la préfecture, rapporte vendredi France Bleu Berry. "Le préfet de l’Indre appelle chacun au calme et à la dignité, et à respecter la volonté de la famille" précise la préfecture dans un communiqué.
Matisse, 15 ans, est mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau à Châteauroux samedi dernier. Le suspect, âgé de 15 ans lui aussi, est mis en examen pour "meurtre" et placé en détention provisoire. La mère du suspect, âgée de 37 ans, a été mise en examen pour "violences volontaires" sur "personne vulnérable", soupçonnée d'avoir "asséné des gifles à la victime" blessée.
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