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Fillette morte à Berck : le compagnon de la mère est bien le père d'Adélaïde

Les analyses ADN ont confirmé que l'homme de 63 ans qui partageait la vie de Fabienne Kabou était le père de son enfant. Les enquêteurs "n'ont rien pour le mettre en cause" dans la mort de la fillette.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/12/2013 14:23 Mis à jour le 09/12/2013 19:02

Temps de lecture : 2min

L'atelier où Fabienne Kabou, la mère de la fillette retrouvée morte à Berck-sur-Mer le 20 novembre 2013, et son compagnon vivaient, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). (MAXPPP)

Les résultats d'analyses ADN ont parlé. Le compagnon de la mère d'Adélaïde, la fillette de 15 mois tuée à Berck-sur-Mer, est bien le père de l'enfant. "Il est identifié, c'est bien le père", a indiqué, lundi 9 décembre, la procureure adjointe de Boulogne Nathalie Bany. La mère, Fabienne Kabou, 36 ans, est mise en examen pour assassinat. Elle vivait avec cet homme de 63 ans à Saint-Mandé (Val-de-Marne), où elle a été interpellée le 29 novembre. Pour expliquer la disparition de la fillette, elle lui avait dit avoir "confié" Adélaïde "pour quelques jours à sa propre mère au Sénégal", avait expliqué l'homme au Parisien.

Peu après l'arrestation de la mère, certains voisins, décrivant une femme discrète, confiaient ne l'avoir jamais croisée en compagnie d'un enfant. La fille aînée du compagnon avait déclaré qu'elle n'avait appris l'existence d'Adélaïde que par la médiatisation de l'affaire. Les enquêteurs, qui ont entendu le compagnon de Fabienne Kabou, n'ont "rien pour le mettre en cause", a précisé le parquet.

Deux villes veulent lui offrir une sépulture "digne"

Adélaïde, qui n'a jamais été inscrite à l'état civil, a été inhumée sous X vendredi 6 décembre dans l'après-midi, dans le carré des indigents du cimetière de l'Ouest, à Boulogne-sur-Mer. Elle ne devrait pas y rester. La mairie a en effet annoncé qu'elle allait lui offrir une sépulture "digne". De son côté, la municipalité de Saint-Mandé, d'où était originaire la fillette, s'est elle aussi manifestée pour lui donner une "sépulture décente".

La famille a choisi Boulogne-sur-Mer "parce que le corps [y] était", d'après Nathalie Bany. Lors de la brève cérémonie, seuls les grands-parents maternels de la fillette étaient présents, accompagnés d'un abbé et d'employés du cimetière.