Meurtre d'Ariane Guillot : 24 ans après la mort de l'enseignante tuée d'un coup de couteau à Nice, l'enquête relancée par un appel à témoin

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Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, ICI Côte d'Azur - Édité par l'agence 6Medias
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C'est un mystère qui dure depuis 24 ans : qui a tué Ariane Guillot ? La jeune femme a été retrouvée en 2001, sur la colline du Château, à Nice (Alpes-Maritimes). Un drame qui a bouleversé la ville et suscité une grande émotion. Vingt-quatre ans après, le pôle des crimes non-élucidés relance un appel à témoin.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


La colline du Château, un haut lieu touristique de Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi le théâtre d'un meurtre, celui d'une enseignante de 25 ans, Ariane Guillot, tuée d'un unique coup de couteau en pleine poitrine. Une énigme irrésolue depuis près de 25 ans. Mais l'affaire est rouverte avec cet appel à témoin vidéo du Pôle Cold case. "Aujourd'hui, l'enquête est relancée. N'hésitez pas à nous contacter", informe Yohan Bougaran, de l'office central pour la répression des violences aux personnes, dans une vidéo, au nom de la cellule dédiée aux affaires non élucidées.

Un seul témoin, son neveu de trois ans

Le 16 avril 2001, Ariane Guillot emmène son neveu de trois ans faire du roller dans un parc, en surplomb du vieux port. Vers 17 heures, elle est découverte morte, poignardée dans une allée. Rien ne semble avoir été dérobé. Le seul témoin direct du drame est son neveu. Le chef de la brigade criminelle à l'époque se souvient encore des mots de l'enfant."La seule chose qu'il a pu nous dire, c'est : 'Ce sont des méchants, ce sont des chasseurs.' Donc c'était probablement en raison de la tenue vestimentaire des gens", indique André Bloch, ancien responsable de la brigade criminelle - Police Judiciaire.

Réentendu depuis, l'enfant devenu adulte se souvient que l'homme qui a porté le coup a surgi d'un muret avant de se diriger vers sa tante et de la poignarder. "L'arme utilisée était un couteau possédant une petite garde et doté d'une lame robuste et très rigide, longue de 10 cm et large de 1,5 cm. Des traces de sang frais ont été découvertes sur les lieux du crime", détaille Yohan Bougaran.

Ce couteau n'a jamais été retrouvé. Mais les enquêteurs cherchent toujours à confondre le suspect grâce à son ADN. Cet appel à témoin du Pôle Cold case est un nouvel espoir pour le frère de la victime, Tristan Guillot : "Pour elle, c'est important de continuer à chercher et à résoudre cette affaire", confie-t-il.

Pour élucider ce cold case, les enquêteurs misent désormais sur les souvenirs de ceux qui se trouvaient dans ce parc il y a près de 25 ans.

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