Tuerie de Chevaline : les enquêteurs écartent la piste suisse
La police française n'entendra pas l'auteur de la tuerie de Daillon du 2 janvier, faute d'éléments concordants.
L'enquête sur la tuerie de Chevaline continue. La police française de Haute-Savoie, en charge du dossier, s'est interrogée sur les liens entre le quadruple meurtre et la tuerie de Daillon, dans le canton suisse du Valais, à 150 km de Chevaline. Mais selon les informations recueillies par Audrey Goutard, journaliste de France 2 spécialiste de la police et de la justice, les enquêteurs n'entendront pas l'auteur de la fusillade du Valais, contrairement à ce qu'indiquait une source policière suisse, vendredi 4 janvier.
La police française a simplement transmis une demande de renseignements à ses homologues suisses, sous forme de questionnaire, afin d'établir d'éventuels liens entre les deux drames. Mais les éléments concordants sont insuffisants, selon les informations de France 2, pour entendre l'auteur de la tuerie suisse.
Pour le journal britannique The Telegraph, dans son édition de vendredi, il existe tout de même des similitudes (article en anglais) entre la tuerie de Daillon, le 2 janvier 2013, et celle de Chevaline, le 5 septembre 2012. Francetv info les énumère :
Un profil psychologique similaire
Selon le journal, le profil psychologique du tueur recherché par la gendarmerie française ressemble à celui du tueur suisse, qui a fait un séjour en psychiatrie.
Mercredi 2 janvier au soir, ce marginal de 33 ans a abattu trois femmes et blessé deux hommes, à Daillon, provoquant la stupeur dans ce hameau de 400 habitants. Blessé par la police suisse au moment de son interpellation, il est actuellement hospitalisé dans le canton.
Une ancienne arme de l'armée suisse
Par ailleurs, l'arme du crime de Chevaline est un ancien Luger P06, une arme utilisée dans les années 30 dans l'armée suisse. Or, le tueur de Daillon s'est également servi d'une ancienne arme de l'armée suisse, un mousqueton (une arme à feu plus légère et plus courte que le fusil).
Le maniement des armes à feu
Enfin, les quatre victimes d'Annecy ont été tuées de deux balles, ce qui laisse à penser qu'il s'agissait d'un tireur entraîné. Or, le tueur de Daillon, passionné par l'armée, a voulu y faire carrière, avant d'en être exclu. Selon un de ses anciens camarades, interrogé par le journal valaisan Le Nouvelliste, depuis son exclusion de l'armée, le tueur n'était "plus du tout le même".
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