Cet article date de plus de dix ans.

Opération anti-ETA : découverte d'une cache d'armes, un couple en garde à vue

Les enquêteurs ont découvert ce jeudi aux alentours de 10h, une cache d'armes dans le garage d'une villa dans le centre de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Lors de cette opération un couple a été placé en garde à vue.

Marion Mellinger

Radio France

Publié le 28/05/2015 13:46 Mis à jour le 28/05/2015 14:10

Temps de lecture : 1min

(Une cache d'arme a été découverte dans ce garage d'une villa à Biarritz © MaxPPP)

L'opération menée à la villa Cambarre de Biarritz visait l'organisation séparatiste basque ETA. L'occupante des lieux, une architecte de 38 ans, est "connue comme sympathisante de la cause nationaliste basque " et a été placée en garde à vue selon des sources concordantes. Son petit ami de 37 ans, qui n'a pas occupé les lieux en permanence à également été placé en garde à vue. D'après une source proche de l'enquête, il était environ 10h quand les enquêteurs ont découvert sur place "des armes, des explosifs et des composants pouvant servir à la confection d'explosifs ". L'inventaire est en cours même si une autre personne proche du dossier confiait que "des armes de poing, des centaines de munitions de calibre 9mm et 38, de la manière explosive et des détonateurs " ont déjà été recensés dans cette cache.

Même s'il s'agit seulement d'une hypothèse, les armes pourraient provenir d'une petite fabrique d'armes de Vauvert dans le Gard, qui a été victime fin octobre 2006 d'un vol doublé d'une prise d'otage attribués à l'ETA. L'opération contre l'organisation séparatiste basque a été menée conjointement par la police judiciaire (PJ) de Bayonne, la Sous-direction antiterroriste de la PJ et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en collaboration avec la Garde civile espagnole, le tout sous l'autorité du parquet antiterroriste de Paris.

L'ETA est tenue responsable d'au moins 829 morts en 40 ans. L'organisation a annoncé en 2011 renoncer définitivement à la lutte armée sans pour autant rendre les armes, ni se dissoudre.