Fête de la musique à Paris : quatre hommes en garde à vue après une violente agression

La scène filmée montrant une femme au sol frappée par un homme a été beaucoup partagée sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une foule célèbre la Fête de la musique, le 21 juin 2025, à Paris. (JEROME GILLES / AFP)
Une foule célèbre la Fête de la musique, le 21 juin 2025, à Paris. (JEROME GILLES / AFP)

Les images de l'agression ont fait le tour des réseaux sociaux. Celle d'une femme à terre, violemment frappée par un homme en t-shirt bleu, en marge de la Fête de la musique, le 21 juin, à Paris. Dans le cadre de l'enquête ouverte après cette agression, quatre hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mercredi 2 juillet, a annoncé le parquet de Paris.

Dans un message posté sur X, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a "félicité les enquêteurs de la Sûreté territoriale 75". "L'exploitation de la vidéo a révélé que l'homme au t-shirt bleu avait porté un coup à un homme déjà au sol", explique le parquet de Paris. Une femme "avait été violemment jetée au sol par un deuxième homme porteur d'un t-shirt du PSG et un troisième homme au t-shirt bariolé", alors qu'elle tentait de s'interposer, a décrit le parquet.

Elle a reçu "un coup de pied au visage" par l'un et son sac lui a été arraché."Pendant ce temps, l'homme au t-shirt bleu s'en était pris à une troisième victime en lui portant un coup de poing puis en chutant au sol avec elle", a décrit le parquet.

Cinq jours d'ITT pour les trois victimes

Les trois victimes, identifiées, ont porté plainte. Deux d'entre elles, dont la femme présente sur la vidéo, "se sont vus reconnaître cinq jours d'incapacité de travail (ITT) par l'unité médico-judiciaire", a précisé le ministère public. Peu de temps après les faits, "deux des suspects étaient revenus sur les lieux indiquant avoir fait tomber leur téléphone", ramassé par les policiers.

Contrôlés, "ils avaient été laissés libres faute d'éléments à ce moment-là", selon le parquet. Les deux autres suspects ont été identifiés notamment "grâce à l'exploitation des lignes téléphoniques".

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