A Wissous, les habitants sont partagés après l'interpellation de leur maire, armé d'un katana face aux gens du voyage
L'interpellation de Richard Trinquier, maire de Wissous, fait réagir dans la commune de l'Essonne. Armé d'un katana et d'un pistolet, il voulait empêcher l'installation des gens du voyage. Une action saluée par de nombreux habitants, mais condamnée par l'opposition.
Lundi 9 avril, le maire (Debout La France) de Wissous, près d'Orly dans l'Essonne, n'a pas présidé le conseil municipal. Et pour cause, l'édile en question, Richard Trinquier, entamait sa deuxième nuit en garde à vue.
Lors de son interpellation dimanche après-midi, les policiers découvrent un maire sous l'emprise de l'alcool, et surtout armé d’un katana (sabre japonais) et d’un pistolet 9 mm. Armé face à un groupe de gens du voyage, pour les dissuader de s'installer sur sa commune. Tel un "shérif", comme le surnomment certains. Une enquête a été ouverte, confiée à la sureté départementale de l’Essonne, pour "menace avec arme" et "détention d’arme".
"Quelqu'un d'assez nerveux"
Dans cette petite commune de moins de 8 000 habitants, l'élu n'en est pas à sa première polémique. "C'est quelqu'un d'assez nerveux, explique Hélène Mercher, conseillère municipale d'opposition. Cela ne me surprend pas du tout, à part cette arme blanche. Il paraît qu'il a un comportement sur le terrain, en faisant des gestes avec cette arrogance... C'est bizarre, vraiment bizarre. On nous a dit qu'il était alcoolisé, mais quand même je ne comprends pas. Pour moi c'est inadmissible de la part d'un élu."
"Un homme courageux" pour Nicolas Dupont-Aignan
Inadmissible pour cette conseillère, mais compréhensible pour un certain nombre d'habitants qui défendent le combat de leur maire contre l'installation des gens du voyage. "Quand ils étaient là j'ai été cambriolé deux fois, peste José, qui habite Wissous depuis 40 ans. L'arme et le sabre non, mais pour dégager des gens comme ça je dis oui, parce que quand ils viennent ils foutent le bordel."
Cet habitant n'est pas le seul à soutenir Richard Trinquier. Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France (Richard Trinquier, exclu du parti Les Républicains, lui avait apporté son soutien à la dernière élection présidentielle, NDLR), a d'ores et déjà indiqué que si un procès devait se tenir, il viendrait "le soutenir".
"C’est un homme honnête et courageux qui lutte contre les installations illégales sur sa commune", a précisé Nicolas Dupont-Aignan dans Le Parisien.
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Chine : la folie des centres commerciaux XXL
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter