Attaque à la préfecture de police de Paris : interpellation de cinq personnes dans l'entourage de Mickaël Harpon, dont l'un des imams de Gonesse
Ces arrestations interviennent une dizaine de jours après l'attaque de la préfecture de police de Paris.
Cinq personnes dans l'entourage de Mickaël Harpon ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi à Gonesse et Sarcelles, dont un des imams de Gonesse (Val-d'Oise), Ahmed Hilali, a appris franceinfo de sources proches du dossier lundi 14 octobre 2019. Mickaël Harpon a tué quatre de ses collègues jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris.
>> Ce que l'on sait de l'homme qui a tué quatre personnes à la préfecture de police de Paris
Ahmed Hilali a été interpellé vers minuit par la DGSI. Il ne s'agit pas du principal imam de la mosquée de Gonesse, mais d’un des imams qui a été "écarté" de cette mosquée la semaine dernière. Mickaël Harpon fréquentait cette mosquée.
Soupçonné d'être radicalisé, l’imam Ahmed Hilali a affirmé mercredi 9 octobre à franceinfo n'avoir "jamais parlé" avec Mickaël Harpon. "Il était très discret, je ne connais pas son nom, ni où il travaille, ni où il habite, je n'ai jamais parlé avec lui, mais des fois il me sert la main", avait-il affirmé. Il s'était également défendu de tout radicalisme religieux : "Jamais je n'ai été convoqué par la police, ni par les renseignements généraux, jamais." Il avait même assuré qu'il soutenait le combat d'Emmanuel Macron contre le terrorisme : "On est avec lui pour combattre l'hydre islamiste, parce que c'est un monstre."
Un imam licencié par les dirigeants de la mosquée de Sarcelles
Cet imam, qui officiait auparavant à Sarcelles, avait fait l'objet en 2015 d'une mesure d'obligation de quitter le territoire français demandée par les services de renseignement, en raison notamment de ses prêches radicaux et de ses fréquentations. Cette mesure n'a jamais été appliquée. Les dirigeants de la mosquée de Sarcelles où il officiait avaient tout de même fini par le licencier.
Depuis février 2017, Ahmed Hilali dirige des prières à Gonesse et possède un titre de séjour valable jusqu'en 2020. Il a été "écarté" de la mosquée et n'officiera désormais plus là-bas, avait annoncé vendredi le maire de la ville du Val-d'Oise.
Les quatre autres personnes ont été interpellées par la section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, précise une source proche du dossier. Ils sont tous de Gonesse.
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