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Faux policiers de la Brav-M à "TPMP" : le préfet de police de Paris annonce des sanctions pour deux d'entre eux

Quatre personnes cagoulées s'étaient présentées comme des policiers de la Brav-M dans l'émission de Cyril Hanouna fin mars sur C8. Une enquête administrative avait par la suite été ouverte par la préfecture de police Paris qui doutait de leur appartenance à ce service.

franceinfo

Radio France

Publié le 06/06/2023 08:16 Mis à jour le 06/06/2023 08:39

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Quatre personnes s'étaient présentées comme des policiers de la Brav-M dans l'émission TPMP de C8, le 31 mars 2023. (CAPTURE D'ECRAN C8)

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, annonce sur franceinfo des sanctions pour deux des hommes qui s'étaient présentés comme des policiers de la la brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M) dans l'émission "Touche pas à mon poste" ("TPMP") de Cyril Hanouna diffusée sur la chaîne C8.

La séquence était devenue virale sur les réseaux sociaux. Le vendredi 31 mars, l'émission "TPMP" accueillait quatre hommes cagoulés affirmaient être membres de cette unité, critiquée pour sa gestion de la contestation contre la réforme des retraites. Après la diffusion de l'émission, la préfecture de police a indiqué qu'elle doutait de l'appartenance de ces personnes à la Brav-M et ouvert une enquête administrative.

"Ils ont menti", rappelle Laurent Nuñez. Deux enquêtes ont été ouvertes en avril dernier, l'une judiciaire, l'autre administrative. "Il y aura des sanctions administratives pour les deux fonctionnaires qui relèvent de mon autorité", annonce le représentant de l'État.

"Je suivrai les recommandations de l'IGPN"

"Il m'a été proposé d'en faire comparaître un en conseil de discipline et pour une autre de prononcer une exclusion temporaire de fonction de trois jours, et évidemment, je suivrai les recommandations de l'IGPN", l'Inspection générale de la police nationale.

L'un de ces quatre hommes est un ancien policier. Il a été révoqué en 2022. "Il a usurpé la qualité de policier et c'est donc encore plus grave. Là, ça relève plutôt du judiciaire", précise Laurent Nuñez. Le quatrième homme n'est pas policier à Paris, mais dans un autre département.