La révocation du secrétaire général du syndicat de police Vigi pour avoir critiqué sa hiérarchie a été suspendue
La sanction contre Alexandre Langlois a été suspendue "jusqu'à ce qu'il soit statué au fond sur sa légalité", a annoncé le tribunal de Versailles.
Une sanction "disproportionnée". Le tribunal administratif de Versailles a annoncé, vendredi 16 avril, avoir suspendu la révocation de la police du secrétaire général du syndicat minoritaire Vigi, Alexandre Langlois, pour avoir critiqué l'ancien directeur général de la police nationale et l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Il existe "un doute sérieux quant à la légalité de la sanction" dont la "sévérité" est "disproportionnée par rapport aux faits reprochés", a estimé le tribunal administratif de Versailles dans un communiqué.
"A cet égard, après avoir relevé que l'obligation de réserve des policiers doit se concilier avec la liberté d'expression syndicale, le juge des référés a estimé que les propos incriminés portaient sur des questions professionnelles et, compte tenu de leurs modalités de diffusion, n'avaient pas été de nature à un jeter un discrédit sur la police nationale", a poursuivi le tribunal. La sanction a été suspendue "jusqu'à ce qu'il soit statué au fond sur sa légalité", est-il précisé.
"Castaner, plus spécialiste des soirées que de la police"
Dans une lettre datée du 12 mars, le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, avait motivé cette révocation par la publication d'un texte d'Alexandre Langlois daté du 8 janvier 2020 visant son prédécesseur, Eric Morvan. Intitulé "nous avions demandé sa démission, mais le DGPN a choisi la fuite" et publié notamment sur Twitter et Facebook, ce texte est illustré d'un montage d'Eric Morvan, en uniforme. Ce montage est accompagné d'une bulle de bande dessinée faisant dire au DGPN d'alors : "Après 110 suicides de policiers depuis ma prise de fonction, de la fraude aux élections pro, la répression de la liberté syndicale, la falsification des chiffres de la délinquance, je pars épuisé en retraite anticipée, trois ans en avance."
Le texte critique également Christophe Castaner, "plus spécialiste des soirées au Noto que de la Police Nationale", en référence à une boîte de nuit parisienne où l'ex-ministre de l'Intérieur avait été filmé en mars 2019.
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