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Nice : un homme tué par un policier lors d'une interpellation qui tourne mal

Une série d'interpellations avait été organisée mercredi matin, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte après le décès d'un homme de 24 ans fin décembre dans le quartier niçois de Las Planas.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/01/2022 17:25 Mis à jour le 19/01/2022 17:34

Temps de lecture : 1min

Des policiers sur les lieux où un homme d'une vingtaine d'années a été tué par un policier lors de son arrestation à Nice (Alpes-Maritimes), le 19 janvier 2022. (VALERY HACHE / AFP) — Des policiers sur les lieux où un homme d'une vingtaine d'années a été tué par un policier lors de son arrestation à Nice (Alpes-Maritimes), le 19 janvier 2022. (VALERY HACHE / AFP)

Un homme d'une vingtaine d'années a été tué par un commandant de police, mercredi 19 janvier au cœur de Nice (Alpes-Maritimes), au cours d'une opération d'interpellation organisée dans le cadre de l'enquête sur la mort d'un homme de 24 ans dans la nuit du 24 au 25 décembre dans le quartier niçois de Las Planas.

"Une de ces interpellations s'est mal passée", a expliqué le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, dans un point-presse improvisé sur place, rue la Buffa, au cœur de la cité azuréenne.

"Un policier, pour des circonstances à ce stade ignorées, a fait usage de son arme de dotation, en tirant sur une personne et en la touchant semble-t-il au cou. Elle est décédée 45 minutes plus tard", a précisé le magistrat.

Le policier en garde à vue

"Pour le moment, nous n'avons pas retrouvé d'arme qui aurait pu être en possession de la victime", a-t-il ajouté, en précisant que le policier, membre de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police judiciaire de Nice, un commandant de police "expérimenté" "a été placé en garde à vue pour homicide volontaire" et que l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) de Nice a été saisie du dossier.

La victime, née en 1999, est décédée vers 12h30, a ajouté le procureur, précisant n'avoir "pas d'éléments sur ses antécédents judiciaires".