Policiers agressés à Lyon : un suspect a été mis en examen et écroué
Six jours après l'agression de trois policiers en civil, un homme a été mis en examen pour "violences aggravées sur fonctionnaires de police".
Un des hommes qui a participé à l'agression de trois policiers en civil le mercredi 20 juillet dans le quartier de la Guillotière à Lyon (Rhône) alors qu'ils tentaient d'interpeller une personne suspectée de vol, a été mis en examen mardi 26 juillet, a annoncé le parquet de Lyon. "Le mis en cause (...) a été mis en examen ce jour du chef de violences aggravées sur fonctionnaires de police et placé en détention provisoire", a déclaré le parquet à l'AFP.
Deux policiers ont été blessés le 20 juillet au soir en tentant avec un collègue d'interpeller une personne suspectée de vol, au milieu d'une foule qui les a violemment pris à partie. Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir trois policiers en civil, deux hommes et une femme, essuyer coups et jets de projectiles devant l'entrée d'une supérette dans le quartier sensible de la Guillotière.
Après l'arrestation d'un premier suspect qui a ensuite été mis hors de cause, un deuxième homme, âgé de 26 ans, en situation irrégulière, a été interpellé dimanche. Au cours d'une audience publique du juge des libertés de la détention, le jeune homme, qui n'a pas de casier judiciaire, "n'a pas contesté les faits" et a "présenté ses excuses", a décrit à l'AFP Me Laurent Bohé, avocat des trois victimes.
Les autres auteurs de l'agression recherchés
Le procureur de Lyon Nicolas Jacquet a expliqué à l'AFP que "les investigations se poursuiv(ai)ent activement pour identifier, localiser et interpeller les autres auteurs". Il avait précisé lundi que "l'auteur de l'arrachage d'un collier à l'origine de l'intervention des policiers", âgé de 18 ans, et "déjà condamné pour vols", était "actuellement en fuite" et "activement recherché dans le cadre d'un mandat de recherches délivrés par le parquet".
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait réagi sur Twitter après l'arrestation du premier suspect, également étranger, assurant qu'il serait expulsé. Une fois ce suspect mis hors de cause, il avait écrit, dans un second tweet : "En lien avec les événements ou non, connu pour de nombreuses mises en cause (...) cet individu n'a rien à faire dans notre pays". L'homme en question fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) antérieure.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter