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Un gendarme tué dans les Alpes-Maritimes après un refus d'obtempérer sur l'A8, le conducteur interpellé

Le suspect a été arrêté à Cannes, a annoncé Gérald Darmanin mardi matin sur X, et le parquet de Grasse a ouvert une enquête.

Article rédigé par franceinfo
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La gendarmerie, à la Saulce, dans les Hautes-Alpes le 9 août 2024. (THIBAUT DURAND / MAXPPP)
La gendarmerie, à la Saulce, dans les Hautes-Alpes le 9 août 2024. (THIBAUT DURAND / MAXPPP)

Un gradé de la gendarmerie est mort lundi 26 août, renversé par une berline qui a refusé un contrôle, à la sortie de l'autoroute A8, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, a appris franceinfo d'une source proche du dossier. Selon cette même source, le drame s'est produit vers 20h40, à la sortie 42 de l'autoroute A8. 

Le conducteur de la BMW noire a pris la fuite après le choc. Il a été "interpellé à Cannes", a annoncé mardi matin Gérald Darmanin, sur X. "Le chauffard criminel suspecté d'avoir mortellement renversé un gendarme à Mougins a été interpellé à Cannes cette nuit. Merci à nos forces de l'ordre pour leur mobilisation", a écrit le ministre démissionnaire de l'Intérieur. 

Le parquet de Grasse a ouvert une enquête pour "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", a appris franceinfo mardi. Le suspect, âgé de 39 ans, a été contrôlé positif à l'alcool, a appris franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

"Le véhicule qu'il conduisait au moment des faits était retrouvé dans un box situé sur la commune de Vallauris (Alpes-Maritimes). Ce dernier présentait des traces de ripage sur le capot", précise le parquet de Grasse. Le parquet affirme également qu'il a "10 condamnations" au casier judiciaire, "principalement pour des atteintes aux personnes et des infractions à la circulation routière".

"Engagé depuis plus de 30 ans" 

La victime est décédée malgré la présence des secours, indique le ministère de l'Intérieur. "L'adjudant Éric Comyn était âgé de 54 ans, marié et père de deux enfants de 16 et 12 ans", dit le communiqué du ministère. Le militaire était "engagé depuis plus de 30 ans comme sous-officier au sein de la gendarmerie et servait au peloton motorisé de Mandelieu-la-Napoule depuis 2007", poursuit le ministère.

"Notre tristesse est immense", a réagi Gérald Darmanin, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, sur X. "Soutien à sa famille, ses proches et ses frères d’armes", a-t-il ajouté. L'auteur du refus d'obtempérer était "activement recherché", selon Gérald Darmanin.  

"Nous pleurons, une fois de plus, un de nos camarades qui a payé de sa vie son engagement pour la sécurité de tous", a écrit sur X le directeur général de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez. "Toute mon affection à sa famille et à ses camarades", a-t-il ajouté. 

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