Quatre CRS mis en examen dans l'enquête sur des violences commises dans un Burger King en 2018
Ces membres des forces de l'ordre sont poursuivis pour des "violences volontaires" contre plusieurs personnes qui s'étaient réfugiées dans un fast-food à Paris, pendant un rassemblement de "gilets jaunes".
L'affaire remonte au mois de décembre 2018, quand plusieurs CRS avaient été filmés en train de frapper des manifestants réfugiés à l'intérieur d'un restaurant Burger King, pendant un rassemblement de "gilets jaunes" à Paris. Au terme de leur garde à vue, quatre d'entre eux ont été mis en examen pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique en réunion et avec arme" et placés sous contrôle judiciaire, mardi 23 juin, a appris franceinfo de source judiciaire. Il leur est interdit d'entrer en contact les uns avec les autres, d'exercer la fonction de policier sur la voie publique et de détenir ou porter une arme.
Cette affaire, considérée comme emblématique des dérives observées dans le maintien de l'ordre face au mouvement des "gilets jaunes", avait conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Celle-ci avait ensuite été confiée, fin mai 2019, à un juge d'instruction.
27 coups de matraque avant de pouvoir sortir
Dans son rapport de fin d'enquête préliminaire daté du 16 mai 2019, consulté par l'AFP, l'IGPN avait reconnu que des violences "qui ne semblaient pas justifiées" avaient été commises dans le cadre de cette intervention, menée par la première section de la 43e compagnie républicaine de sécurité de Chalon-sur-Saône. L'IGPN citait notamment le cas de Natan A., qui avait reçu 27 coups de matraque, portés par six policiers, avant de pouvoir sortir du restaurant.
La police des polices avait à l'époque assuré ne pas être parvenue à identifier la totalité des fonctionnaires impliqués, alors que sur plusieurs vidéos remises aux enquêteurs et mises en ligne par certains médias, on distinguait des visages. Dans son rapport, l'IGPN avait insisté sur le "contexte" général de la manifestation, en évoquant un "contexte insurrectionnel de chaos inédit" et des actes de "violences extrêmes" à l'encontre des forces de l'ordre.
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