Rabbin agressé à Orléans : le maire Serge Grouard dénonce un acte "inacceptable, invraisemblable et intolérable"

Le maire divers-droite appelle au "plus grand rassemblement possible" mardi, en soutien au rabbin d'Orléans agressé samedi dernier.

Article rédigé par franceinfo
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Un fidèle prie à la synagogue à Orléans, dans le Loiret, au lendemain de l'agression du rabbin par un mineur, samedi 22 mars. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
Un fidèle prie à la synagogue à Orléans, dans le Loiret, au lendemain de l'agression du rabbin par un mineur, samedi 22 mars. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Serge Grouard, le maire divers-droite d'Orléans, sera "présent à la marche" mardi 25 mars en soutien au rabbin de la ville, agressé le week-end dernier par un mineur. "Ce ne sera malheureusement pas la première marche que je ferai. L'agression du rabbin est totalement inacceptable, invraisemblable et intolérable. Il faut que l'on soit dans une logique de tolérance zéro et que tous les gens de bonne volonté se retrouvent pour dire 'ça suffit maintenant, il y en a marre'", affirme l'élu sur franceinfo lundi soir.

"Je suis certain qu'il y aura d'autres personnalités politiques. À Orléans, nous savons nous réunir sur l'essentiel. La grande majorité de la classe politique sera présente. J'appelle au plus grand des rassemblements possibles. Nous n'allons par inverser le cours des choses par une manifestation, à chaque fois qu'il y a un drame, nous faisons une marche. Mais il faut que l'immense majorité silencieuse se retrouve pour dire encore une fois 'ça suffit' et pour adresse un message très fort", a-t-il martelé.

L'agression en pleine rue du rabbin ne changera pas la politique de la ville en matière de sécurité, affirme également Serge Grouard. "À Orléans, nous sommes extrêmement vigilants sur les questions de sécurité, de tranquillité publique, de délinquance. La ville d'Orléans est la première des grandes villes de France pour la baisse de la délinquance. Donc ces mesures, nous n'allons pas les prendre juste demain parce qu'il y a eu ce drame. Nous les prenons depuis des années."

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