Rhône : condamnée pour violence mais protégée par son statut syndical, une puéricultrice conserve son poste dans une crèche
La directrice d'une crèche de Belleville (Rhône) est empêchée de licencier l'une de ses puéricultrices, condamnée pour violences sur des enfants, à cause de son statut syndical. Un nouveau recours est examiné jeudi 30 mars.
Une auxiliaire de puériculture condamnée pour violences sur des enfants, impossible à licencier : la directrice d'une crèche de Belleville, dans le Rhône, est confrontée à un véritable casse-tête. L'employée est protégée par son statut de défenseuse syndicale, selon les informations de franceinfo.
Cette auxiliaire de puériculture de 45 ans a été condamnée le 10 mars 2017 à trois mois de prison avec sursis et 10 ans d'interdiction d'exercer par le tribunal correctionnel de Villefranche. Sept enfants de 6 mois à 3 ans figuraient parmi les victimes potentielles de privations de repas, plaquages au sol, ou isolement dans le noir. Mais trois jours avant sa condamnation, elle a été désignée par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) comme membre de la liste régionale des défenseurs syndicaux.
Deux tentatives de licenciement refusées
Un défenseur syndical a pour mission d’assister ou de représenter les salariés comme les employeurs devant les conseils de prud’hommes. Son licenciement doit obligatoirement être autorisé par un inspecteur du travail, qui appartient à la Direccte, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi.
La directrice de la crèche, Sylvaine Tisseyre, a déclenché plusieurs fois la procédure, en vain : "La Direccte m'a déjà refusé par deux fois le licenciement pour des motifs administratifs de délai et de prescription." a-t-elle expliqué à franceinfo. Cette situation l'a désespère : "Cette nomination (...) fait qu'elle est (...) protégée pour 6 mois." a-t-elle ajoutée. L'assistante puéricultrice n'est pas revenue travailler depuis sa condamnation. Un nouveau recours de la directrice pour la faire licencier sera examiné jeudi 30 mars.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter