Rixes meurtrières : parents, anciens détenus… Rencontre avec ceux qui tentent d'enrayer la spirale de la violence

Publié le 18/12/2024 21:54

Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min

France 2 - M. Bougault, A. Belderrain, M. Dreujou, G. Liaboeuf, D. Chevalier

France Télévisions

Les membres des bandes rivales, dans un cycle de vengeance sans fin, ne savent souvent plus pourquoi elles se battent. Adama Camara, qui a voulu venger son petit frère poignardé en 2011, a fait huit ans de prison. Aujourd'hui, il tente de dissuader les jeunes dans des écoles.

Dans l'Essonne, les cités sensibles de Draveil sont le théâtre de nombreuses rixes entre bandes rivales. Ce jour-là, des parents ont choisi d'occuper le terrain pour y rencontrer les jeunes et dialoguer. 48 heures plus tôt, une fusillade a éclaté.

Dans une autre cité, des jeunes viennent de perdre l'un de leurs amis, tué d'un coup de couteau lors d'une rixe quelques jours plus tôt. Avides de vengeance, certains assurent : "S'ils nous ont pris quelqu'un, on va leur prendre quelqu'un." "On se bat, mais on ne sait pas pourquoi on se bat. On se bat parce qu'on doit se battre", ajoute un jeune.

Éviter l'engrenage

Comment éviter l'engrenage ? En urgence, une réunion a été organisée par les parents de la cité. Adama Camara, un ancien détenu incarcéré pour avoir voulu venger la mort de son frère tué lors d'une rixe, est désormais le président de l'association SADA. Il connaît la langue et les codes de la jeunesse, et veut responsabiliser les adolescents sur les conséquences de leurs actes.

Lui aussi était guidé par un esprit de vengeance lorsqu'il a perdu son frère, Sadia, en 2011. Il se rend aujourd'hui dans les écoles afin de dialoguer avec les plus jeunes.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus