Savoie : une femme expulsée d'un festival après avoir utilisé un "pisse debout" dans les urinoirs

La jeune femme de 27 ans a été expulsée du festival par des agents de sécurité après une altercation provoquée par son usage d'un "pisse debout".

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Pays de Savoie
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Le festival de Musilac à Aix-les-Bains. (RADIO FRANE / ICI DROME ARDECHE)
Le festival de Musilac à Aix-les-Bains. (RADIO FRANE / ICI DROME ARDECHE)

Une femme a été expulsée du festival Musilac d'Aix-les-Bains (Savoie) début juillet après avoir utilisé un "pisse debout" dans les urinoirs du festival. C'est ce que rapporte jeudi 24 juillet ICI Pays de Savoie (ex-France Bleu) après avoir obtenu le témoignage de la jeune festivalière, confirmant une information du journal Libération.

Le jeudi 10 juillet dernier, la jeune femme de 27 ans a été expulsée du festival par des agents de sécurité après une altercation provoquée par son usage d'un "pisse debout", permettant d'uriner debout, dans les urinoirs du lieu. C'est vers 21h30 qu'elle s'est dirigée vers les urinoirs et a utilisé son "pisse debout", avant d'être délogée à la demande des agents de sécurité. "C'était écrit 'urinoirs', pas 'interdit aux femmes'", dénonce la jeune femme auprès d'ICI Pays de Savoie.

"Leur réaction était vraiment disproportionnée"

"Les agents nous disent qu'en tant que femmes, nous n'avons rien à faire là (...) Leur réaction était vraiment disproportionnée, on était juste en train d'uriner", ajoute-t-elle. "J'ai demandé aux agents de me montrer le règlement intérieur du festival, parce que je ne pensais pas être dans l'illégalité à ce moment-là et ça ne leur a pas plu", poursuit-elle. Après qu'un de ses amis a tenté de s'interposer, les deux amis ont été expulsés du festival.

La jeune femme dit avoir contacté dès le lendemain les organisateurs du festival, sans obtenir de réponse. Il a fallu qu’elle dénonce les faits sur les réseaux sociaux et qu’elle soit contactée par les médias pour qu'elle reçoive un appel. "J'ai échangé avec deux jeunes femmes du festival qui comprenaient la problématique et qui ont proposé de me rembourser ma place", explique Julia. Contactés par téléphone par ICI Pays de Savoie, les organisateurs ont expliqué qu'ils ne souhaitaient pas communiquer davantage sur cette histoire.

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