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Tags et dégradations à Plancher-les-Mines : le maire porte plainte et dénonce une attaque "préparée"

Le maire avait été visé par des tags d'insultes accompagnés de croix gammées au moment de son élection en 2020.

franceinfo - avec France Bleu Belfort Montbéliard

Radio France

Publié le 20/05/2023 22:15

Temps de lecture : 2min

Le maire de Plancher-les-Mines, en Haute-Saône, porte plainte samedi 20 mai après une série de tags et de dégradations dans sa commune. (GOOGLE MAPS)

Le maire de Plancher-les-Mines, en Haute-Saône, Michel Galmiche, porte plainte samedi 20 mai après une série de tags et de dégradations dans sa commune, indique France Bleu Belfort Montbéliard. Il dénonce une attaque "préparée". Des panneaux de rue, des panneaux de signalisation, des boîtes aux lettres et des bornes à incendie ont été tagués avec de la peinture bleue.

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Michel Galmiche a retrouvé des tags d'insultes le visant à l'entrée de la rue de sa maison. "J'ai vu sur les images des gens entasser des poubelles dans la nuit de vendredi à samedi. C'était coordonné et militaire", précise le maire sans étiquette à France Bleu Belfort Montbéliard. "J'ai déjà été menacé à plusieurs reprises. J'ai même retrouvé des explosifs dans la cour de ma maison", relève-t-il. Il avait été visé par des tags d'insultes accompagnés de croix gammées au moment de son élection en 2020.

Des faits similaires en 2019

Le maire veut rester en fonction dans l'immédiat. "J'ai une peur concernant l'utilité de se dévouer pour la cause publique, qu'on fasse bien ou qu'on fasse mal, de toutes les façons on est systématiquement attaqués", confie Michel Galmich à France Bleu Belfort Montbéliard. "Je pense que dans ce contexte il vaut mieux faire autre chose, laisser ceux qui semblent être meilleurs que moi prendre les rênes, il ne faut pas non plus s'accrocher, moi ma femme elle a peur", explique l'élu. Il se fixe la date limite du prochain conseil municipal, prévu en juillet, pour prendre une décision quant à la suite de son mandat.

Une enquête est ouverte par la gendarmerie. Michel Galmiche avait déjà porté plainte pour des faits similaires en 2019, relève France 3 Bourgogne Franche-Comté. Cette plainte est toujours à l'étude.