Attaque à la préfecture de police de Paris : l'assaillant avait eu des visions et entendu des voix, a déclaré sa femme en garde à vue
Au lendemain de l'attaque au couteau qui a fait quatre victimes jeudi 3 octobre dans les locaux de la préfecture de police de Paris, toutes les pistes sont envisagées, du coup de folie à l'acte prémédité.
Le fonctionnaire qui a tué au couteau jeudi 3 octobre, quatre de ses collègues à la préfecture de police de Paris avant d'être abattu a eu des visions et a entendu des voix la nuit qui a précédé son passage à l'acte. C'est ce qu'a déclaré sa femme pendant la garde à vue, a appris franceinfo de source proche de l'enquête. Toujours selon elle, il était incohérent.
Une perquisition effectuée à son domicile
Toutes les pistes sont envisagées, du coup de folie à l'acte prémédité. Une perquisition a été effectuée à son domicile du Val d'Oise pendant plusieurs heures. L'enquête est actuellement ouverte pour "homicide volontaire". L'homme, un agent malentendant et légèrement muet, travaillait au service informatique de la DRPP depuis 2003. Il "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales", a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, ce que confirment plusieurs syndicats de police.
Selon les informations recueillies par franceinfo, l'homme s'était converti à l'islam en 2017. Aucun lien n'est établi entre sa conversion et son acte, précisent les sources jointes par franceinfo. Interrogée par franceinfo, une ex-collègue de l'homme qui a travaillé avec lui le présente comme "introverti", "gentil" et qui parfois "n'était pas pris au sérieux".
Toujours selon les informations recueillies par franceinfo, le début de l’agression s’est produit vers 13h, jeudi 3 octobre, au premier étage de la direction des renseignements de la préfecture de police de Paris. L'assaillant a poignardé au couteau de cuisine des collègues de son bureau et deux femmes croisées au hasard dans les escaliers de la préfecture de police. L'une affectée à la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne et l’autre à la DRH qui a été blessée et transportée à l’hôpital Percy.
L'homme est ensuite descendu dans la cour du 19 août 1944. Après lui avoir intimé l’ordre de lâcher son couteau, un policier de la direction de l’ordre public et de la circulation a tiré en direction de l’assaillant, informaticien du département technique. Il a été touché à la tête et blessé mortellement. La brigade criminelle et l’IGPN ont été saisies.
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