Projets d'attentats d'un groupuscule d'ultradroite : Rémy Daillet mis en examen et placé en détention provisoire
Le complotiste Rémi Daillet a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placé en détention provisoire vendredi, dans le cadre d'une enquête pour des projets d'attentats du groupe "Honneur et nation".
La figure des milieux complotistes Rémy Daillet, notamment connu pour son implication dans l'enlèvement de la petite Mia, a été mis en examen vendredi 22 octobre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" après avoir été présenté à un juge d'instruction antiterroriste en fin d'après-midi, a appris franceinfo de source judiciaire. Il a été placé en détention.
Il est soupçonné d'être impliqué dans des projets d'attentats du groupuscule d'ultradroite "Honneur et nation". Sa secrétaire a elle aussi été mise en examen des mêmes chefs et placée sous contrôle judiciaire. "La justice confirme le traitement de défaveur de M. Daillet, emprisonné en raison de ses idées politiques, et entérine son statut de prisonnier politique, d'homme à abattre et de présumé", a réagi dans un communiqué Me Jean-Christophe Basson-Larbi, l'avocat du complotiste.
Soupçonné d'avoir préparé des actions violentes
Déjà mis en examen à Nancy dans l'affaire de l'enlèvement de la petite Mia, qu'il est soupçonné d'avoir organisé, Rémy Daillet a été extrait de sa cellule mardi pour être placé en garde à vue dans cette nouvelle enquête. Il a été entendu par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre des projets d'attentat du groupuscule d'ultradroite "Honneur et nation".
"Aucun élément matériel et objectif ne permet de mettre [Rémy Daillet] personnellement en cause à l'issue d'une garde à vue qu'il a affrontée seul, confiant qu'il était encore dans la justice française", ajoute son avocat, avant de préciser qu'il comptait faire appel du placement en détention provisoire
Entre les mois de mai et d'octobre, douze personnes gravitant dans l'entourage de Rémy Daillet avaient été mises en examen, soupçonnées d'avoir préparé des actions violentes notamment contre des lieux communautaires, des loges maçonniques et le ministère de la Santé, mais aussi contre des antennes 5G et des centres de vaccination. Selon une source proche de l'enquête, le but de ces actions était de "renverser les institutions".
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