Un agent de police signalé pour radicalisation et "apparenté" à l’un des tueurs du Bataclan
Signalé par sa hiérarchie, ce fonctionnaire, en poste à l’accueil dans un commissariat du sud de la Seine-Saint-Denis, est "apparenté à l'un des tueurs du Bataclan", via son épouse qui a "un lien dans son cercle familial proche".
La nouvelle commission interministérielle chargée d'évaluer les suspicions de radicalisation dans la fonction publique est saisie du cas d'un agent administratif de la préfecture de police de Paris ayant fait l'objet d'un signalement, révèle France Inter samedi 25 janvier. Celui-ci pourrait être radié prochainement.
Ce fonctionnaire, en poste à l’accueil dans un commissariat du sud de la Seine-Saint-Denis (qui dépend de la préfecture de police de Paris), est "apparenté à l'un des tueurs du Bataclan", confie une source proche du dossier, via son épouse qui a "un lien dans son cercle familial proche".
Signalé après un "incident"
Il a été signalé par sa hiérarchie après un "incident", explique à France Inter un commissaire de police en poste dans le département au moment des faits. "Un jour, poursuit le commissaire, alors qu'il était à l'accueil, il n'a pas fait remonter comme il aurait fallu un signalement sur un possible départ en Syrie." Toujours selon le commissaire, ce fonctionnaire "refusait d'être dans un bureau avec des femmes". "On a su très vite qu'il fréquentait deux mosquées très rigoristes du département", ajoute-t-il.
Le fonctionnaire en question s'est finalement mis en arrêt maladie pour une dépression que le commissaire attribue au fait que "tout le monde était au courant de son lien familial dans ce commissariat."
Il ne présente pas d'indice de radicalisation violente
Le dossier, fruit d'une surveillance qui dure depuis trois ans, n'a jamais été transmis au Parquet national antiterroriste, signe que l'homme ne présente pas d'indice de radicalisation violente ou de liens avec une organisation terroriste, selon plusieurs sources.
Un haut gradé témoigne de son embarras auprès de France Inter : "À part un signalement, on ne sait pas ce qu'on peut faire. Est-ce que l'on peut vraiment suspendre un policier parce qu'il est musulman ? Mais peut-on prendre le moindre risque dans une profession comme la nôtre ?"
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