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Enquête sur les attentats de Paris : deux personnes arrêtées dans un foyer de réfugiés à Salzbourg en Autriche

Les deux hommes arrêtés sont "soupçonnées d'appartenir à une organisation terroriste". Selon le journal "Kronen Zeitung", ils sont français.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/12/2015 13:38 Mis à jour le 16/12/2015 18:31

Temps de lecture : 2min

Des personnes se recueillent devant le Bataclan à Paris, le 13 décembre 2015, un mois après les attentats. (HRISTO RUSEV / NURPHOTO / AFP)

Deux personnes ont été arrêtées dans un foyer de réfugiés de Salzbourg, en Autriche, dans le cadre des attentats de Paris, annonce le parquet autrichien, mercredi 16 décembre. "Deux personnes en provenance du Moyen-Orient ont été arrêtées ce week-end. Des vérifications sont en cours concernant un possible lien avec les attentats de Paris", a indiqué à l'AFP un porte-parole du parquet de Salzbourg, Robert Holzleitner.

Selon le journal Kronen Zeitung (en allemand), ces deux suspects seraient de nationalité française avec respectivement des origines familiales algériennes et pakistanaises. Ils seraient arrivés en Autriche en octobre depuis la Syrie en compagnie d'auteurs des attentats, munis de faux papiers syriens et pourraient avoir fourni une aide aux membres du groupe qui ont mené les attentats.

Selon des informations d'I-Télé, les deux individus disposaient de faux papiers syriens, mais ne sont en revanche, pas Français.

Au moins deux kamikazes sont passés par la Grèce

L'information ayant conduit à ces arrestations émane d'un service de renseignement étranger, écrit le quotidien autrichien, qui ne fournit pas ses sources. Il ajoute que les deux hommes attendaient à Salzbourg, très visitée par les touristes étrangers, des ordres pour procéder à d'autres attentats.

Soupçonné d'être l'inspirateur des attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, le jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud aurait été localisé sur l'île grecque de Leros, en septembre, selon les informations du Parisien publiées samedi 12 décembre.

Grâce à la comparaison d'empreintes digitales, on sait désormais que deux des kamikazes du Stade de France s'étaient infiltrés parmi les 109 migrants qui ont débarqué sur l'île de Leros, le 3 octobre, avant de partir vers l'Europe de l'Ouest.