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Attentats de Paris : 89% des Français favorables à une unité nationale

D'après un sondage Odoxa pour "Le Parisien" et "France Info", dévoilé jeudi, les Français considèrent qu'il y aura un avant et un après 13 novembre.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 27/11/2015 07:40 Mis à jour le 27/11/2015 08:23

Temps de lecture : 2min

Des supporters de foot brandissant des drapeaux français à Caen (Calvados), le 22 novembre 2015. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Depuis que la France a été frappée par une série d'attaques terroristes le 13 novembre, une majorité de Français ont une vision différente de la vie. C'est ce qui ressort d'un sondage* d'Odoxa pour Le Parisien et France Info, publié vendredi 27 novembre, jour de l'hommage national rendu aux victimes des attentats aux Invalides.

>> Suivez en direct la cérémonie d'hommage aux Invalides

L'étude montre que la soirée du 13 novembre a marqué en profondeur les consciences. Ainsi, 77% des personnes interrogées sont convaincues que "tout le monde se souviendra toute sa vie où il était et ce qu'il faisait précisément" ce soir-là.

Mais pas question de baisser les bras, les Français veulent faire face : 85% d'entre eux ne comptent pas modifier leur façon de vivre et 89% estiment que cet événement doit "unir tous les Français quelles que soient leurs différences d'origines et d'opinions politiques". Un appel à l'unité nationale relayé par toutes les personnes interrogées, quel que soit leur courant politique.

Une motivation supplémentaire pour aller voter

Ils sont également 85% à estimer que le gouvernement a eu raison de ne pas reporter l'organisation des élections régionales, pour "ne pas se laisser dicter notre conduite par les terroristes". D'ailleurs, 73% des personnes interrogées ne comptent pas modifier leur intention d'aller participer au scrutin, et 24% des sondés voient dans ces événements une motivation nouvelle pour aller voter.

Sur la couverture médiatique des attentats, peu disent avoir ressenti un trop-plein d'informations. Ainsi, 59% des personnes interrogées déclarent "avoir constamment branché les chaînes d'information en continue pour se tenir au courant", quand 32% expliquent avoir adopté un comportement habituel. Seuls 8% des sondés ont déclaré avoir cherché à se tenir éloignés des chaînes d'infos et des émissions consacrées à ces événements.

*Sondage réalisé sur internet les 19 et 20 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans ou plus.